La Côte d'Ivoire a salué l'adoption, mercredi 31 octobre 2018, par le Conseil de sécurité de l'ONU, de la résolution 2440 prorogeant de six mois le mandat de la Minurso, et réaffirmé son appui à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, qui constitue « une bonne base de discussions » pour le règlement de la question du Sahara. « Nous saluons les efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc en vue d'œuvrer au règlement définitif de ce différend, dont l'initiative d'autonomie constitue une bonne base de discussions », a déclaré l'Ambassadeur-Représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, Leon Kacou Adom, dans l'explication de vote suite à l'adoption de la résolution 2440. La résolution 2440 détermine clairement le cadre et les objectifs du mandat assigné par le Conseil de sécurité au Secrétaire général afin d'avancer concrètement dans la voie de la négociation vers une sortie de l'impasse politique du différend sur le Sahara qui n'a que trop duré, a-t-il dit, ajoutant que cela « passe nécessairement par un engagement renouvelé et déterminé des parties prenantes à s'approprier le processus politique ». Adom a de même salué l'engagement du Secrétaire Général des Nations-Unies, António Guterres, et de son Envoyé personnel, Horst Kohler, pour leur initiative qui conduit à l'organisation de pourparlers sur la base d'un dialogue direct entre toutes les parties, ajoutant que la Côte d'Ivoire les « encourage fortement dans leur volonté de promouvoir un cadre de dialogue susceptible de conduire à la paix au Sahara ». L'ambassadeur ivoirien s'est réjoui, à cet égard, de la tenue de la table-ronde, prévue à Genève les 5 et 6 décembre 2018 à l'initiative de l'envoyé personnel du Secrétaire général. « En définitive, la Côte d'Ivoire voudrait croire que, sur la base des termes de cette nouvelle résolution, les négociations s'engageront, de manière franche, entre les parties prenantes disposées au compromis afin de parvenir à un règlement définitif de ce différend », a-t-il relevé, réaffirmant la foi de son pays « dans la réussite de ces initiatives qui permettront à terme le développement de l'Union du Maghreb arabe et le bonheur des populations de la région ».