L'islamologue suisse accusé de viol par trois femmes en France (mais aussi une en Suisse et une aux Etats Unis) niait jusqu'à présent toute relation avec les deux premières femmes qui l'accusaient de viols. Mais d'après les informations d'Europe 1, confronté aux éléments de la troisième plainte, l'intellectuel reconnaît finalement avoir entretenu « une relation » avec cette dernière, surnommée Marie. Comme le révélait Europe 1, cette quadragénaire originaire du Nord a versé des centaines de captures d'écrans d'échanges supposés entre elle et Tariq Ramadan. Des messages très crus à tendance sado-masochistes, des vidéos, des enregistrements audio. Marie a également fourni aux enquêteurs une robe qu'elle dit tachée du sperme de Tariq Ramadan, et dont on attend le résultat d'une expertise ADN. « Tariq Ramadan reconnaît avoir eu une relation avec cette femme, mais ça n'est pas celle qu'elle décrit », explique à Europe 1 son avocat, Me Emmanuel Marsigny. Marie accuse l'islamologue de viols avec violences mais aussi de chantage et de menaces.