Aussitôt après son élection à la tête du RNI, Aziz Akhannouch a reçu un message de félicitations de la part du Roi Mohammed VI. Dans son message, le Souverain s'est dit « convaincu que le nouveau président, grâce à l'estime dont il jouit auprès des militants du RNI, à ses qualités humaines, à la compétence reconnue dont il fait preuve dans l'accomplissement de toutes les missions managériales, locales et gouvernementales, ainsi qu'à son ferme attachement aux constantes de la nation et à ses valeurs sacrées, à son patriotisme sincère et à son sens élevé de responsabilité, n'épargnera aucun effort pour satisfaire les aspirations des composantes du RNI à occuper une place de choix dans le cadre d'un paysage politique pluraliste, à conforter sa contribution efficace, aux côtés des autres partis nationaux, au renforcement du modèle démocratique et du développement mis en œuvre par SM le Roi, et à la consécration de la noble action politique basée sur la primauté des intérêts supérieurs de la nation et des citoyens. » Homme d'action, Aziz Akhannouch a déjà commencé son travail en sa nouvelle qualité de président du RNI. Il a annoncé qu'il va d'ores et déjà commencer ses concertations avec le Secrétaire général de l'UC, Mohamed Sajid qui est venu le féliciter à Bouznika. L'alliance entre les deux formations est déjà scellée et sera matérialisée par la formation d'un groupe parlementaire unifié. Par ailleurs, dès demain dimanche 30 octobre 2016, Akhannouch prévoit de rencontrer Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement chargé par le Souverain de former le nouveau gouvernement. Il n'attend que l'appel téléphonique de ce dernier pour la confirmation du rendez-vous. Première sortie du président Akhannouch Lors de la conférence de presse donnée après la fin des travaux du congrès du RNI, samedi 29 octobre en fin d'après-midi, Aziz Akhannouch a bien expliqué qu'il ne pouvait pas répondre immédiatement à la question que tout le monde se pose et que lui a posée L'Observateur du Maroc et d'Afrique : le RNI sera-t-il dans la majorité ou dans l'opposition ? Il a expliqué que la décision ne sera prise qu'une fois terminées les concertations avec son allié, l'UC et qu'après sa rencontre avec Benkirane. Certaines de ses phrases confirment que le nouveau président du parti de la colombe n'a pas eu besoin de prendre de l'élan pour foncer. « Nous ne sommes pas la troisième voie, mais une alternative », a-t-il lancé, en se prononçant d'entrée de jeu, d'une manière claire, contre la bipolarisation et pour le pluralisme politique. Pour lui, la politique, la vraie « c'est d'aller au plus près des citoyens pour mieux les servir ». Rappelant son expérience politique comme élu local, président de région et ministre, Aziz Akhannouch a affirmé : « Je sais faire de la politique ! » Il a répété ce qui semble être sa devise en politique comme dans les affaires : « Agharas, agharas ! » Et Akhannouch de conclure : «L'essentiel ce sont les Marocains, pas les maroquins ».