Trente-cinq membres du réseau terroriste Belliraj, démantelé récemment, ont été présentés jeudi après-midi au juge d'instruction de la Cour d'appel à Salé, apprend-on de source judiciaire. La même source indique que les membres du réseau sont notamment poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution de bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes visant à porter atteinte à l'ordre public par la peur et la violence", "transport et détention illégale d'armes à feu et de munitions pour leur utilisation dans des projets terroristes", "falsification de documents officiels", "usurpation de fonction en vue d'exécuter des projets terroristes" , "don et collecte de fonds pour financer des projets terroristes" et "blanchiment d'argent". Après le démantèlement du réseau, des perquisitions ont été effectuées aux domiciles et locaux où résidaient ou travaillaient les personnes arrêtées, permettant la découverte notamment à Casablanca et Nador d'un important lot d'armes à feu et de munitions, d'artifices pyrotechniques, ainsi que des articles qui devaient servir à garantir l'anonymat des auteurs de crimes planifiés, avait indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur. L'arsenal d'armes saisies comprenait des fusils kalachnikovs munis de leurs chargeurs, des fusils-mitrailleurs, des pistolets automatiques, des munitions de différents calibres, des mèches et détonateurs, des aérosols paralysant et des cagoules. Les résultats de l'enquête ont fait apparaître que les personnes impliquées dans ce réseau ont des liens avérés avec la Chabiba Islamiya, le Mouvement révolutionnaire islamique marocain (MRIM), Harakat Al Moujahidine Fi Al Maghrib, Al Haraka Min Ajli Al Umma (tous non reconnus) et Al Badil Al Hadari (dissous), selon la même source