«L'augmentation des tarifs est une conséquence directe de l'augmentation des prix de l'eau potable et de l'électricité en aval. On ne répercute que ce que l'ONEE nous facture, ni plus ni moins », assure Abdelali Haitami, directeur général adjoint de Lydec. En effet, la décision gouvernementale d'augmenter les prix de l'eau potable et de l'électricité afin de pouvoir sauver l'ONEE, a poussé le délégataire à adopter un nouveau réaménagement tarifaire. Désormais, la facture que recevra le client final est établie sur la base de deux modes de tarification. Le premier est dit progressif qui reste identique à celui précédemment adopté. Le second est sélectif. Ainsi, la nouvelle tarification porte sur 5 tranches en eau et 6 en électricité, avec l'application d'une marge de tolérance, permettant un dépassement de 10 KWH par mois pour chaque tranche de consommation. Le seuil de transition entre les deux modes est fixé à une consommation mensuelle de 12 mètres cubes en eau et assainissement et 150 KWH en électricité. En termes d'impact, Oussama Boualam, responsable de la tarification rassure : « 62 % des particuliers clients de Lydec ne seront pas concernés par l'augmentation tarifaire puisque leur consommation moyenne en électricité est inférieure à 150 KWH par mois, soit une facture maximale de 159 DH TTC. Il en est de même pour 47% des foyers qui payent une facture maximale de 38 dirhams pour une consommation moyenne en eau inférieure à 6 mètres cubes». selon les simulations de Lydec, un client particulier qui consomme 250 kWh par mois (tranche 4) verra sa facture mensuelle passer de 319 à 346 DH TTC (soit un impact de +27 DHTTC). Pour l'eau potable, un client particulier qui consomme 30mètres cubes par mois dans la tranche 4 verra sa facture mensuelle passer de 394 à 414 DH TTC (soit un impact de +20 DH TTC, service d'assainissement inclus). En ce qui concerne les entreprises, le dispositif porte sur une augmentation par pourcentage aussi bien pour l'eau que pour l'électricité❚