Amina Bouayach, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme, a reçu, le 10 janvier 2025 à Napels le prestigieux « Prix Méditerranée 2025 ». D'une renommée internationale, cette récompense est suivie par de nombreuses institutions internationales. « Le prix symbolise le dialogue et la coopération entre les peuples. Il s'agit également d'une récompense à ceux qui consolident la construction sociale et la défense des Droits de l'Homme » note un communiqué du CNDH qui décrit le « Prix Méditerranée » comme « une voie pour encourager ceux qui rendent l'humanité heureuse et leur permet de renouveler leur dynamisme en impactant le développement territorial et universel ». « Cette distinction, bien que me touchant en tant que femme et militante, est avant tout un hommage à mon pays, le Maroc, pour son engagement résolu en faveur des valeurs universelles de dignité, de justice et d'égalité », a déclaré Bouayach dans son allocution à Napels lors de la cérémonie de remise du prix. « L'année écoulée a été marquée par une avancée historique à travers le vote en faveur du moratoire universel contre la peine de mort, une décision qui s'inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer les libertés fondamentales et à promouvoir une société marocaine plus inclusive et équitable» rapppelle-t-elle. Michael Capasso, Président de la Fondation et du jury international et Abdelhak Azzouzi, Président des Ambassadeurs de la Fondation et de la Chaire Alliance des Civilisations, ont loué de leur côté les efforts « inspirants et à résonance stimulante » de la présidente du CNDH en matière des droits de l'homme. Cette dernière a par ailleurs insisté, lors de cette cérémonie, sur l'importance du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée. « Les progrès nationaux ne sauraient suffire. L'avenir de la Méditerranée repose sur un dialogue sincère et durable entre ses deux rives, fondé sur la solidarité, le respect mutuel et la coopération dans des domaines clés tels que l'éducation, la culture, l'environnement, la participation des jeunes et les droits humains », appelle Bouayach qui considère cette nouvelle consécration comme un hommage aux femmes et « aux acteurs qui, souvent dans des conditions difficiles, œuvrent avec courage et abnégation pour la dignité et la justice », conclut-elle.