« Les fêtes de fin d'année se déroulent exceptionnellement bien. Cette année, nous avons observé une combinaison intéressante entre les réservations anticipées et celles de dernière minute. Certains établissements ont affiché complet durant les trois à cinq jours clés, avec des taux d'occupation variant entre 80 et 100 % selon les catégories », indique Mustapha Amalik. Il précise que, globalement, « l'occupation dépasse les 70 % tout au long de la semaine », confirmant ainsi que « la ville rouge continue de renforcer son attractivité et son rôle central dans la dynamique économique nationale ». Une diversification des marchés émetteurs L'afflux de touristes internationaux a marqué cette période. Mustapha Amalik souligne que « la France reste le premier marché émetteur, suivie par le Royaume-Uni, qui connaît une évolution constante ». De plus, les visiteurs en provenance d'Amérique du Nord continuent d'augmenter. « Nous constatons une hausse notable du nombre de touristes américains et canadiens, notamment grâce à des vols directs tels que ceux opérés par Air Transat entre Montréal et Marrakech, ou encore entre New York et Marrakech », ajoute-t-il. À cela s'ajoute l'arrivée de visiteurs d'Asie, attirés par l'essor de Marrakech en tant que destination incontournable. Amalik relève également que « les touristes nationaux jouent un rôle clé dans cette dynamique, confirmant leur soutien indispensable à l'économie touristique locale ». Une destination prisée par les célébrités L'effervescence de Marrakech ne se limite pas à l'afflux touristique. La ville demeure également une destination privilégiée pour les personnalités publiques, qui cultivent néanmoins souvent une certaine discrétion. « Comme chaque année, des stars et figures célèbres choisissent Marrakech pour leurs vacances, bien que leur présence soit fréquemment peu médiatisée », précise Amalik. Des retombées économiques significatives Ce boom touristique génère des retombées économiques importantes pour la ville et pour l'ensemble du secteur. « Outre les revenus directs des établissements hôteliers, les activités annexes telles que la restauration, le transport et les loisirs bénéficient également de cette affluence », affirme Amalik, ajoutant que les maisons d'hôtes et les riads, en particulier, connaissent un excellent taux d'occupation.