Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Policy Center for the New South (PCNS), le Forum Atlantic Dialogues réunit cette année plus de 300 participants venant de 50 pays. Experts, décideurs et acteurs de divers horizons y décortiquent les enjeux et les principaux défis d'un Atlantique élargi. Allant de l'intégration économique du Sahel à la régulation de l'intelligence artificielle, en passant par les chamboulements géostratégiques en cours, illustrent l'approche pluridisciplinaire adoptée par le Policy Center for the New South (PCNS), organisateur de l'évènement qui offre ainsi un espace libre de brassage de points de vue. La plénière inaugurale a été centrée sur l'Initiative Royale Atlantique. Animé par John Yearwood de Politico, ce panel a réuni Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Amina Benkhadra, directrice générale de l'ONHYM, et Nuno António de Noronha Bragança, coordinateur de l'Atlantic Centre au Portugal. Ensemble, ils ont montré les aspects stratégiques pratiques qu'amène la Vision Royale. Le port Dakhla Atlantique sera l'un de ses piliers. La complémentarité entre projets a été souligné quand Amina Benkhadra a évoqué le gazoduc Maroc-Nigéria comme autre chantier ayant un fort potentiel transformateur, tout en étant fortement connecteur des 23 pays africains entre eux, mais aussi de l'Afrique avec l'Europe. Initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari, ce projet illustre l'approche intégrée et visionnaire de la connectivité Sud-Sud et Sud-Nord sur laquelle le Souverain n'a eu de cesse d'insister. Nuno António de Noronha Bragança a également salué cette initiative en mettant en avant la compréhension croissante en Europe de la profondeur et de la portée de la Vision Royale. Atlantic Dialogues met en exergue la rupture que représente l'Initiative Royale face à une tradition de coopération atlantique dominée par les nations du Nord. Une dynamique inédite est désormais enclenchée. Plus inclusive et équilibrée, elle est orientée en premier vers les besoins des pays du Sud, avec comme perspective un élargissement structurant vers L'Europe et les Etats-Unis. Les débats ont souligné l'importance de l'élargissement de l'espace de coopération pour répondre aux aspirations de la jeunesse africaine.