Le nouveau vice-président du Kenya, Kithure Kindiki, a prêté serment vendredi après qu'un tribunal a levé les ordonnances interdisant son investiture à la suite de semaines de recours judiciaires de la part de son prédécesseur, qui a été destitué par le Parlement le mois dernier. Le Sénat a voté en octobre la destitution de Rigathi Gachagua, l'ancien vice-président, accusé notamment de violation flagrante de la constitution et d'incitation à la haine ethnique - des accusations qu'il rejette et qu'il a rejetées comme étant motivées par des raisons politiques. S'exprimant après la prestation de serment de Kindiki, le président kényan William Ruto a demandé à son nouveau vice-président de « servir le peuple kenyan de manière égale, ceux qui ont voté pour nous et ceux qui n'ont pas voté pour nous. Le gouvernement du Kenya appartient à tous les citoyens de manière égale».
