M. Gachagua a été reconnu coupable par le Sénat de cinq des onze charges que contenait la motion de destitution. La motion liste onze motifs de destitution dont ceux d'"atteinte à l'unité nationale", d'"insubordination" envers le président ainsi que de nombreuses suspicions de "crimes économiques". Selon les médias, le Sénat l'a jugé coupable de "violation grave" de la Constitution, notamment de menaces envers les juges et de pratiques politiques de division ethnique. Il a par ailleurs été innocenté des allégations de corruption et de blanchiment d'argent. L'Assemblée nationale kényane avait adopté la semaine dernière une motion de destitution du vice-président Rigathi Gachagua. La Haute cour de Nairobi a rejeté, mardi, un recours du vice-président demandant la suspension de l'audience du Sénat.