« Classé parmi les 50 meilleures économies mondiales, le Royaume se distingue par son cadre réglementaire et la qualité de ses services publics. Cependant, des marges d'amélioration subsistent, notamment en matière de compétitivité et d'efficacité opérationnelle », note le rapport "Business Ready 2024" de la Banque mondiale. Une position favorable Selon le rapport, le Maroc se positionne solidement dans le classement général, notamment grâce à son cadre réglementaire. Avec un score de 68,92 sur 100, il devance des pays comme la Côte d'Ivoire ou la Nouvelle-Zélande dans ce domaine. Cette bonne performance reflète les efforts du Royaume pour faciliter la création d'entreprises et simplifier les procédures administratives. Le pilier des services publics, qui évalue l'accès à des infrastructures essentielles comme l'électricité et l'eau, place le Maroc dans le deuxième quintile avec un score de 58,66. Les atouts du Maroc Le rapport met en avant les domaines dans lesquels le Maroc excelle. La création d'entreprises et l'implantation se distinguent avec des scores de respectivement 77,39 et 76,73, ce qui reflète les efforts entrepris pour attirer des investisseurs et entrepreneurs. De plus, les échanges commerciaux internationaux bénéficient également d'un cadre favorable avec un score de 75,51. Des défis à relever « Malgré ces points forts, le Maroc doit relever plusieurs défis pour améliorer son environnement des affaires », estime la banque mondiale. La concurrence, avec un score de 58,14, est un domaine où le pays pourrait faire mieux, tout comme la fiscalité (47,69) et la résolution des litiges (43,67). L'insolvabilité des entreprises reste également un point faible, avec un score de 46,58. Le rapport souligne par ailleurs que c'est dans le domaine de l'efficacité opérationnelle que le Maroc rencontre des difficultés. Le pays figure dans le quatrième quintile avec un score de 59,66, ce qui le place en dessous de la moyenne mondiale. Le Royaume se classe derrière des économies comme le Paraguay ou l'Indonésie, révélant des faiblesses en termes de fluidité administrative et de gestion des opérations commerciales.