Selon les données fournies par le ministère de l'Equipement et de l'Eau, au 4 septembre 2024, les réserves hydriques du pays ont atteint 27,8 %, représentant un volume de 4,4 milliards de m3 d'eau, surpassant légèrement le niveau enregistré à la même période l'année dernière, qui était de 26,7 %. Cette hausse, bien que modeste, est essentiellement attribuable aux précipitations significatives ayant touché les régions du Sud-Est et du Centre, notamment les bassins de Guir Ziz Rheris, Draa-Oued Noun, Souss Massa, et Moulouya. Ces pluies ont permis de stabiliser les réserves d'eau dans ces zones, qui souffrent généralement d'un déficit hydrique prononcé. Dans la région de Souss Massa, l'une des plus affectées par la sécheresse, les précipitations orageuses ont permis de collecter environ 11,2 millions de m3 d'eau, principalement répartis entre les barrages d'Aoulouz, Moulay Abdellah, et Youssef Ibn Tachfine. Malgré cela, la région continue de présenter le taux de remplissage le plus faible du pays, atteignant à peine 4,4 %, un indicateur préoccupant pour les besoins en eau à long terme. De plus, l'Agence du bassin hydraulique de l'Oum Er-Rbia signale que les pluies orageuses survenues dans les zones montagneuses ont permis de récolter un total de 25,6 millions de m3 d'eau, dont la majeure partie a été emmagasinée par les barrages de Bin El Ouidane, Ahmed El Hansali et Hassan Ier. Ce dernier, toutefois, continue d'afficher le plus faible taux de remplissage national avec seulement 4,4 %.