Le projet, d'un coût total de 311,6 millions de dollars, permettra d'accroître la production de riz, manioc, maïs et soja, et contribuera à l'autosuffisance alimentaire du pays pour ces principaux produits de base. Cela permettra de réduire significativement les importations alimentaires massives du pays (3 milliards de dollars en 2023, soit 19 % du budget national), ainsi que sa vulnérabilité aux chocs exogènes, parmi lesquels les changements climatiques et les conflits armés. Il vise à reconstituer le capital semencier des chaînes de valeur riz, manioc, maïs et soja, à améliorer durablement les rendements et à structurer et faciliter l'accès des acteurs de ces chaînes de valeur aux marchés et aux financements adaptés. En outre, ce projet mettra à la disposition des producteurs, à crédit, des intrants en début de campagne agricole, remboursables à la récolte, afin de constituer un fonds de roulement pour faciliter durablement l'accès aux intrants et aux équipements de prétraitement des produits agricoles (batteuses, vanneuses, bâches/aires de séchage) aux coopératives des exploitants des périmètres rizicoles. Le projet sera mis en œuvre dans six provinces : le Kongo Central, le Kwango, le Maï-Ndombe, le Kasaï Oriental, Lomami et Sud-Kivu ; des zones qui font partie des bassins d'approvisionnement direct de grandes villes et peuvent alimenter des pays voisins.