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HCP. La croissance serait de 3,7% en 2025
Publié dans L'observateur du Maroc le 18 - 07 - 2024

L'économie marocaine montre des signes de résilience et d'amélioration progressive. Les défis climatiques persistent, mais les efforts pour renforcer les secteurs non agricoles et stimuler la demande intérieure et extérieure posent les bases d'une croissance soutenue pour les années à venir:
Révision de la croissance économique en 2024
Pour l'année 2024, l'activité économique nationale devrait poursuivre son redressement, selon le HCP, soutenue par l'effort continu d'investissement public et la reprise de la demande extérieure. Le secteur non agricole devrait connaître une dynamique positive, notamment grâce au rebondissement des secteurs minier et BTP, ainsi qu'à la bonne performance de l'industrie, du tourisme et du transport. Cependant, les conditions climatiques défavorables continueront d'impacter la croissance du secteur agricole. Dans ces conditions, le HCP table sur une croissance de 3% en 2024 au lieu de 3,4% en 2023. L'inflation mesurée par le niveau général des prix devrait se situer aux alentours de 1,8% au lieu de 6,4% en 2023.
Compte tenu de l'évolution de l'activité de la pêche maritime à environ 3,9%, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait se replier de 4,6% en 2024 après une croissance positive de1,6% enregistrée en 2023, contribuant ainsi négativement de 0,5 point à la croissance du PIB au lieu d'une contribution positive de 0,2 point une année auparavant. Les activités non agricoles devraient afficher, de leur côté, une progression de 3,6%,portée par le renforcement de l'investissement et par la reprise de la demande extérieure adressée au Maroc.
Le secteur du BTP devrait marquer un rebondissement de 3,9% en 2024 après un repli de 0,4% en 2023,boostépar l'accroissement de 56% des investissements publics du secteur et par la mise en œuvre d'importants programmes d'infrastructure
Dans ces conditions, le secteur secondaire devrait enregistrer une croissance soutenue de l'ordre de 4,1% en 2024 après 1,3% en 2023, contribuant d'un point à la croissance économique nationale au lieu de 0,3 point.
Les activités tertiaires devraient afficher une croissance favorable de l'ordre de 3,4% en 2024, attribuable principalement à la progression de 3,5% des services marchands.
Prévisions pour la demande intérieure
La demande intérieure devrait évoluer de 3% en 2024, contribuant de 3,3 points à la croissance du PIB. L'investissement brut devrait croître de 3,6%, stimulé par l'effort public dans les infrastructures et le redémarrage du secteur du bâtiment. La consommation des ménages devrait ralentir, passant de 3,7% en 2023 à 2,2% en 2024, en raison de la baisse des revenus agricoles et du maintien des prix élevés.
Commerce extérieur et finances publiques
Les exportations devraient maintenir leur tendance haussière, notamment dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique, tandis que les importations devraient augmenter de 8% en 2024. Le déficit commercial devrait s'alléger, passant de 19,5% du PIB en 2023 à 18,4% en 2024. Les finances publiques devraient bénéficier de l'amélioration des recettes fiscales et de la réduction de la charge de compensation du gaz butane.
Allègement du déficit budgétaire
En 2024, les finances publiques marocaines devraient bénéficier du redressement de l'économie nationale et des mesures de la loi des finances 2024. Les recettes ordinaires devraient atteindre 22,5% du PIB grâce à l'augmentation des recettes fiscales (18,5% du PIB) et à la mobilisation des recettes non fiscales (3,8% du PIB).
La réforme progressive de la décompensation du gaz butane permettra de financer l'aide sociale directe, réduisant la charge de compensation de 2% du PIB en 2023 à 1,1% en 2024. Les dépenses en biens et services devraient atteindre 16,5% du PIB, notamment en raison de l'augmentation des salaires suite au dialogue social. Les intérêts de la dette devraient représenter 2,4% du PIB, avec des dépenses ordinaires quasi-stables autour de 20% du PIB.
Les dépenses d'investissement devraient diminuer à 6,9% du PIB, portant les dépenses globales à 26,9% du PIB. Le déficit budgétaire devrait ainsi se réduire de 4,3% à 4% du PIB en 2024. Le Trésor devrait mobiliser des ressources internes et externes, avec une dette atteignant 70,3% du PIB, dominée par la composante intérieure (52,7% du PIB) et la dette extérieure représentant 17,6% du PIB.
La dette publique globale devrait s'élever à 83,1% du PIB, incluant la levée de fonds par le groupe OCP. Au niveau monétaire, la banque centrale a réduit le taux directeur de 25 points de base en juin 2024 pour atténuer les pressions inflationnistes, favorisant la reprise du crédit bancaire. Les créances sur l'économie devraient augmenter de 4,9% et la masse monétaire de 4,8%, avec des réserves extérieures couvrant 5,1 mois d'importations.
Perspectives économiques pour 2025
En 2025, l'économie nationale marocaine devrait continuer à s'améliorer grâce à la consolidation des activités non agricoles et à la reprise du secteur agricole, malgré une production céréalière moyenne inférieure. La demande mondiale pour les produits marocains est prévue à 3%, en hausse par rapport à 2024. Les activités non agricoles devraient croître de 3,2%, avec une augmentation de la valeur ajoutée dans les secteurs du BTP (3,5%), des industries de transformation (3,2%), et des mines (4,5%).
Les activités tertiaires devraient croître de 3%, soutenues par le secteur touristique, les transports, et le commerce, grâce à l'amélioration des revenus et aux transferts des MRE. Le secteur primaire devrait rebondir avec une croissance de 8,5%, après une baisse en 2024. Le PIB est prévu en hausse de 3,7%, avec une inflation de 2,2%.
La demande intérieure devrait croître de 3,5%, avec une consommation des ménages en hausse de 2,6%, soutenue par l'amélioration des revenus agricoles et les aides sociales. La consommation publique devrait augmenter de 4,1%. L'investissement public et privé devrait croître, avec une hausse de 4,7% de l'investissement brut.
Les exportations devraient augmenter de 7,3%, soutenues par les secteurs automobile, agricole, et agroalimentaire, malgré une demande modérée pour le textile. Les importations devraient croître de 7%, avec une réduction des besoins alimentaires grâce à la production agricole nationale. Le déficit commercial devrait légèrement se réduire à 18,2% du PIB.
Le déficit en ressources devrait se stabiliser à 9,7% du PIB, et le compte courant devrait connaître un déficit de 0,7% du PIB. L'épargne nationale devrait s'établir à 28,3% du PIB, avec une amélioration du taux d'épargne intérieure à 21,3% du PIB


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