Fusions, surprises et partages étaient au rendez-vous pour cette deuxième soirée de la 17ème édition de Jazzablanca. A Anfa Park comme sur la Place des Nations Unies, l'engouement constaté à l'ouverture du festival a été confirmé par la présence d'un public aux yeux pleins d'étoiles, entraîné tout au long de la soirée par le magnétisme des artistes présents et le cadre unique du festival. Aussi bien influencé par les rythmes sénégalais que par le grime britannique, le batteur Yussef Dayes a fait vibrer la Scène 21 avec une fraîcheur et une créativité que son public lui connaît bien. Candy Dulfer et Hind Ennaira. Jazzablanca 2024. Casa Anfa a été le théâtre d'une performance surprenante qui a mis en lumière les talents conjugués de la saxophoniste néerlandaise Candy Dulfer et de la jeune maâlema marocaine Hind Ennaïra. Ces deux musiciennes ont su émouvoir le public et illustrer le pouvoir fédérateur de la musique. En maîtrisant des instruments souvent joués par des hommes, elles ont prouvé avec éclat que les différences de genre n'ont plus de place dans le monde musical. Réputé pour son style folk-pop distinctif et sa voix caractéristique de falsetto, le chanteur James Blunt a ensuite pris la scène, réunissant le public de Jazzablanca pour un moment de communion unique. Avec ses célèbres belles ballades romantiques (« You're Beautiful » et « Goodbye My Lover »), l'artiste britannique a captivé ses fans venus nombreux. Sa voix puissante a résonné à Anfa Park et a fait vibrer un public ébloui. A la place des Nations-Unies, La scène Nouveau Souffle by Société Générale, lieu de découverte du meilleur de la jeune scène musicale marocaine, a été animée en première partie par le groupe Folk Spirit, tout droit venu de Aït Ben Haddou, avec ses fusions de folk et de Gnawa. Adepte de blues, de jazz et de rock, la formation Tarwa N-Tiniri a clamé haut et fort son identité amazighe à travers ses paroles aussi poétiques qu'engagées.