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Réponse à Francisco Carrión
Publié dans L'observateur du Maroc le 26 - 02 - 2024

Je ferai d'abord des commentaires d'ordre général avant d'examiner avec attention certains points contenus dans l'article.
Premièrement, l'auteur de l'article est connu, d'une part, pour son hostilité à l'encontre du Royaume et a profité de la visite du Premier ministre espagnol au Maroc pour l'attaquer en publiant des calomnies flagrantes sur un ensemble de points liés à la situation des prisons au Maroc et aux conditions de détention. D'autre part, cette attaque ratée contre le Maroc est un règlement de compte politique interne espagnol et un service rendu par l'auteur de l'article à des partis politiques espagnols et à des Algériens connus pour leur hostilité au Royaume, étant donné que le grand et étroit rapprochement entre le Royaume du Maroc et le Royaume d'Espagne ne sert pas leurs agendas.
Deuxièmement, la plupart des déclarations et témoignages sur lesquels le journaliste s'est appuyé dans son attaque haineuse contre le Maroc proviennent soit de personnes et d'organisations connues pour servir des agendas hostiles aux intérêts supérieurs du Royaume et de sa cause territoriale, soit de certaines voix de la populations sahraouie locale qui professe sa loyauté et son soutien au Front Polisario et à son incubateur, l'Algérie, et est donc dépourvue de toutes règles de chevalerie et d'honnêteté.
Troisièmement, toutes les données numériques que le journaliste a incluses dans son article, qu'il prétendait tirer du rapport de l'Observatoire marocain des prisons, sont des données publiées par la Délégation Générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion dans le rapport annuel de ses activités ou incluses dans ses communiqués de presse, ce qui témoigne de l'adoption par cette Délégation Générale d'une stratégie de communication avec l'opinion publique fondée sur le principe de transparence et d'interaction constructive.
S'agissant du problème de la surpopulation carcérale au Maroc, cette administration a été la première à informer l'opinion publique et les institutions administratives et judiciaires du Royaume de l'aggravation de ce problème et à les sensibiliser ou alerter sur les graves répercussions qu'il entraîne, non seulement sur la sécurité des établissements et la sûreté de leurs détenus, mais aussi sur leurs performances en matière de réadaptation et de correction et sur les conditions.
On ne peut pas attendre d'un article malveillant d'informer le public des efforts consentis par la Délégation pour résoudre ces problèmes, en élaborant des solutions pratiques et durables et en coopération étroite et responsable avec les institutions susmentionnées.
Par ailleurs, l'auteur de l'article a oublié que ce phénomène de surpopulation et son impact négatif sur les conditions de détention ne concerne pas seulement le Maroc, mais afflige également les pays voisins comme la France et la Belgique, ce qui indique plutôt sa mauvaise intention préméditée de saper la réputation du Royaume.
Toutes les données numériques que le journaliste a incluses dans son article, qu'il prétendait tirer du rapport de l'Observatoire marocain des prisons, sont des données publiées par la Délégation Générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion
Revenant sur certains points spécifiques sur lesquels des allégations fausses et tendancieuses ont été faites dans l'article, je voudrais clarifier à l'opinion publique ce qui suit :
Premièrement, l'article parle des cas de détenus comme des cas de détention politique, alors que les détenus en question ont été arrêtés et condamnés sur la base d'accusations publiques, et leurs procès à différents niveaux du contentieux étaient soumis à toutes les conditions d'un procès équitable garanti par la Constitution et la loi. Contrairement aux calomnies flagrantes contenues dans l'article concernant les conditions de détention de ces personnes et la manière dont elles sont traitées en prison, l'opinion publique doit savoir que les administrations des institutions pénitentiaires concernées les traitent conformément aux exigences légales régissant les prisons et leur règlement intérieur et n'ont jamais mis en danger leur sécurité physique ou psychologique, car ils bénéficient de tous leurs droits prévus par la loi sans discrimination, sauf cas particuliers dans lesquels ces services répondent aux besoins particuliers exprimés par eux, dans les limites des capacités dont ils disposent.
Dans ce contexte, et contrairement aux affirmations biaisées contenues dans l'article, ces détenus n'étaient pas hébergés dans des chambres individuelles afin de les isoler du reste des prisonniers ou de les punir davantage, mais uniquement pour répondre à des besoins particuliers (suite d'études, considérations de santé, etc.) qu'ils ont exprimés dans les demandes écrites qu'ils ont soumises, sachant que les administrations des établissements pénitentiaires travaillent dans les limites des capacités dont elles disposent pour répondre à ce type de besoins pour le reste de la période.
Par ailleurs, chacun sait que ces détenus bénéficient régulièrement de visites familiales, ainsi que de visites au Conseil national des droits de l'homme en tant qu'institution nationale de protection, et de visites des autorités judiciaires compétentes, comme toutes les catégories de détenus, conformément à ce que prévoit la loi.
Dans le cadre de la stratégie de communication de la Délégation générale, qui repose sur le principe de transparence et d'interaction continue et constructive avec l'opinion publique, les administrations des établissements pénitentiaires prennent l'initiative d'émettre des réponses ou des communiqués pour éclairer l'opinion publique sur les allégations publiées les concernant, après enquête.
Deuxièmement, concernant les prisonniers du groupe « Gedim Izik » qui ont été arrêtés et condamnés pour les violences, meurtres et mutilations qu'ils ont commis contre des membres non armés de la force publique, et contrairement aux calomnies mentionnées dans l'article, notamment en ce qui concerne le détenu Hodi Lamin, je confirme, comme je l'ai fait à plusieurs reprises, qu'il n'a jamais fait l'objet de mauvais traitements ni d'atteinte à sa dignité, ni d'atteinte à son intégrité physique ou psychologique, qu'il purge sa peine dans des conditions normales et qu'il bénéficie des visites familiales, et même de facilités en ce qui concerne la durée et la fréquence de ces visites.
Contrairement à ce que prétend l'article et les propos calomnieux sur lesquels il s'appuie, la Délégation Générale n'entendait pas les expulser des régions du sud du Royaume, car leur répartition vers les différents établissements pénitentiaires qui les hébergent est liée aux exigences du système de classification des établissements pénitentiaires en matière de durée des peines. Quant à certains détenus sahraouis extérieurs à ce groupe, que l'article qualifie de « militants », leur arrestation et leur poursuite ne sont liées ni à la liberté d'expression ni à leurs convictions politiques, mais plutôt à ce qu'ils commettent comme sabotages et menaces intentionnelles contre l'ordre public.
Le journaliste n'a pas manqué d'exprimer ses préjugés à l'égard de ma personne et m'a critiqué pour avoir exercé mes fermes convictions unionistes et pour avoir assumé la responsabilité de la gestion du secteur pénitentiaire et de réinsertion, entendant, avec une intention malveillante, citer des déclarations qu'il a obtenues, selon le témoignage d'un membre de ma famille, à savoir Ali Salem Al Tamek.
Ici, je ne peux qu'éclairer l'opinion publique avec des données et des événements liés au comportement de cette personne et d'autres données liées à la grande famille à laquelle nous appartenons ensemble en relation avec les sacrifices de cette famille en faveur de la cause territoriale du Royaume. Ali Salem Tamek est le fils de ma sœur et son père est mon cousin. C'est une personne psychologiquement anormale, car il avait déjà été arrêté dans les années 90 à la frontière maroco-algérienne alors qu'il se rendait au Front Polisario.
Après avoir purgé une peine de prison à laquelle il a été condamné à ce sujet, il a été utilisé par les séparatistes pour nuire à sa famille, ce qui a incité cette dernière, avec toutes ses composantes, à le désavouer et à le considérer comme un désobéissant à son pays et à son peuple, notant que son père, le major à la retraite Muhammad Salem Al-Tamak, a été blessé à trois reprises lors de combats menés contre les combattants séparatistes, et que son oncle Zaidan al-Tamak, son cousin Tayeb al-Tamak et au moins dix membres de la famille et des centaines de membres de la tribu à laquelle il appartenait sont des martyrs de la guerre.
D'ailleurs, il circule librement vers et depuis l'Algérie, et sa seule préoccupation a été de semer la discorde et la division entre les membres de sa famille, d'espionner les membres de sa tribu qui viennent en visite familiale depuis les camps de Tindouf et d'informer les autorités algériennes que certains parmi eux sont des espions marocains. C'est ce qu'il disait de son oncle Youssef Tamek, de son cousin Al Hassan Sidi Bouya, ou encore de Muhammad Ali Bahsi, originaire de sa tribu et bien d'autres.
Le recours exclusif aux calomnies d'une personne qui a perdu toute crédibilité, dont le seul objectif est de nuire à la réputation de sa grande famille et de sa tribu Aitusi, montre clairement le parti pris du journaliste en faveur de la proposition séparatiste et sa tentative de saper la réputation du Royaume.
En conclusion de cet article, et en confirmation de ce qui précède, je voudrais dire à ce journaliste que sa tentative a échoué, et que le Maroc est trop fort, avec son Roi, ses institutions et son peuple, y compris ses sahraouis unionistes pour être ébranlé par son article faible ou par les calomnies des séparatistes, sur lesquels il a choisi de s'appuyer. Le Maroc continue à construire une relation de coopération forte et étroite avec son voisin espagnol.
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Mohamed Saleh Tamek est Délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion.


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