Contrairement aux déclarations faites par la famille du journaliste détenu dans le cadre du Hirak du Rif, la Délégation générale à l' administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a expliqué que Hamid El Mahdaoui, actuellement détenu à la prison de Tiflet II pour une peine de trois ans, « n'a jamais averti l'administration pénitentiaire locale du fait qu'il était en grève de la faim » et qu' »il reçoit ses repas quotidiens conformément au régime alimentaire qu'il suit ». La DGAPR a rendu public une mise au point suite aux déclarations de la famille du directeur du site Badil.info concernant son état de santé et son entrée dans une grève de la faim. Ce faisant, la DGAPR affirme que le journaliste « n'a jamais été empêché de recevoir des soins médicaux et a pu bénéficier depuis son transfert à la prison de Tiflet II de 6 visites dans le dispensaire de l'institution et 5 visites au dentiste de la même institution, ainsi que de consultations médicales au CHU d'Ibn Sina et à la faculté de médecine dentaire de Rabat, la plus récente étant sur rendez-vous le lundi 23 septembre ». L'institution de Mohamed Salah Tamek a en outre expliqué que Hamid El Mahdaoui purge, « à sa demande« , sa peine dans une cellule individuelle et qu' »il dispose de toutes les conditions d'hygiène en matière d'éclairage, de ventilation et de propreté ». Même affirmation faite par la Délégation générale au sujet de l'alimentation du journaliste détenu, qui selon elle, « bénéficie de repas préparés par la société contractant avec l'institution pénitentiaire et que les repas lui sont présentés dans sa chambre dans de bonnes conditions ». La famille du journaliste Hamid Mahdaoui, marié et père de deux enfants, avait annoncé en fin de semaine dernière qu'il a entamé une grève de la faim « pour protester contre les conditions de sa détention et contre le non-respect de ses exigences concernant ses droits en tant que détenu d'opinion ».