«La situation observée depuis le 20 janvier 2024 risque de persister tout au long du mois de février, notamment dans les régions sud», a déclaré Nzovu, ajoutant que les cultures telles que le maïs et le soja sont particulièrement vulnérables à la baisse des précipitations, car elles nécessitent une humidité adéquate pendant les étapes cruciales de leur croissance. Les conditions actuelles représentent une menace pour la sécurité alimentaire dans le pays, note-t-il. Le ministre a exhorté les agriculteurs à mettre en œuvre des mesures pour optimiser la conservation de l'eau et assurer une bonne gestion des sols. Par ailleurs, le ministre a exprimé ses inquiétudes concernant la baisse des niveaux d'eau dans les principaux barrages, notamment Kariba, Kafue Gorge et Itezhi-Tezhi, avertissant que cela devrait entraîner une baisse de la production d'électricité et une augmentation des coupures de courant. Plusieurs pays d'Afrique australe sont confrontés depuis plusieurs mois à une sécheresse sévère causée par le phénomène météorologique «El Nino», mettant en péril les récoltes céréalières de la saison agricole en cours. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), ce phénomène climatique devrait se poursuivre jusqu'en avril 2024.