"Le calme est rétabli" après ce qu'il a décrit comme une "tentative visant à saper la paix et la stabilité à laquelle nous travaillons si durement", a dit M. Bio sur la télévision d'Etat au terme d'une journée qui a vu des inconnus tenter de forcer une armurerie militaire à Freetown, affronter les forces de sécurité en plusieurs points de la capitale et faire sortir de nombreux détenus de prison. Les autorités ont décrété un couvre-feu dans tout le pays jusqu'à nouvel ordre. "La plupart des leaders ont été arrêtés" et ils devront rendre des comptes, a ajouté le président Bio lors d'une courte intervention à la télévision. Aucun bilan humain officiel des violences n'a été communiqué dimanche soir. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent quelques hommes en uniforme visiblement en état d'arrestation à l'arrière ou auprès d'un pick-up militaire. Les réseaux sociaux ont cité, photos à l'appui, un ancien membre de la garde rapprochée de l'ex-président Ernest Bai Koroma (2007-2018) comme un des participants à l'opération tués par les forces de sécurité, selon des médias.