Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire en France a annoncé que les premiers cas de maladie hémorragique épizootique (MHE), touchant à la fois les cervidés et les bovins, ont été découverts dans trois exploitations du Sud-Ouest. Le laboratoire national de référence de santé animale de Maisons-Alfort (ANSES) a confirmé la présence de ce virus dans des bovins de ces exploitations situées dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées. Concrètement, la MHE provoque des symptômes similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), notamment de la fièvre, de la perte de poids, des lésions buccales et des problèmes respiratoires, bien qu'elle entraîne une mortalité très faible. Il est important de noter qu'il n'existe actuellement aucun vaccin contre cette maladie. Suite à la détection de ces trois foyers, les autorités ont immédiatement interdit l'exportation de bovins vivants dans plusieurs départements du Sud-Ouest, notamment les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Landes, le Gers, la Haute-Garonne et l'Ariège, ainsi que partiellement dans six départements voisins (Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Tarn, Aude et Pyrénées-Orientales). Selon le syndicat agricole basque ELB, les exportations de bovins sont également actuellement "bloquées" vers l'Espagne et l'Italie pour l'engraissement, bien que cela ne concerne pas l'abattage immédiat des animaux. Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire note qu'il travaille en étroite collaboration avec les organisations professionnelles pour mettre en place des mesures de gestion de cette maladie.
