Vingt-trois départements français ont été placés en vigilance orange « canicule », mercredi, par l'institut des prévisions météorologique "Météo France". Cette alerte est entrée en vigueur à 16 heures, pour une durée d'au moins 24 heures, explique l'agence. Les départements touchés sont l'Ardèche, l'Ariège, l'Aveyron, la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne, la Drôme, la Haute-Garonne, le Gers, la Gironde, l'Indre-et-Loire, les Landes, la Loire-Atlantique, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Maine-et-Loire, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Deux-Sèvres, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée et la Vienne. Ce mercredi marque « le premier jour d'une vague de chaleur très intense et précoce, d'une durée d'au moins cinq jours », souligne Météo France, précisant que le pic est prévu « de vendredi à samedi suivant les régions », avec des températures atteignant entre « 35 et 40 °C sur les trois quarts » du pays. Signe du réchauffement de la planète, les vagues de chaleur se multiplient dans le monde, y compris dans l'Hexagone, où cet épisode est qualifié de « remarquablement précoce » par Météo-France. « Vendredi et samedi seront souvent les journées les plus chaudes » de la semaine, avec des températures dépassant partout les 30 °C, prévient l'organisme de prévisions. Face à la vague de chaleur annoncée, le gouvernement va créer un fonds de 500 millions d'euros pour la « renaturation », a annoncé mardi sa porte-parole Olivia Grégoire. L'exécutif compte « favoriser le développement d'îlots de fraîcheur en ville en s'engageant très fortement pour accompagner les collectivités locales dans l'adaptation aux conséquences du dérèglement climatique », avait-elle indiqué. Dans ce contexte, la Première ministre Elisabeth Borne a réuni mardi après-midi, en visioconférence, les préfets et les agences régionales de santé pour s'assurer « que tous les dispositifs sont en place », avait-elle indique-t-elle sur son compte Twitter.