Le représentant des Emirats Arabes Unis, Majid Khamis Al Ali, a déclaré que « l'Etat des Emirats arabes Unis renouvelle son soutien total au Royaume du Maroc frère dans les mesures qu'il entreprend pour défendre ses droits légitimes et ses causes justes, y compris sa souveraineté sur l'ensemble de la région du Sahara marocain". "Nous renouvelons notre appui à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale", a souligné de son côté le représentant d'Arabie Saoudite, Hassan Mohammed Alamri. Pour le représentant permanent adjoint du Qatar, Jassim Sayar Al-Maawda, il s'agit d'une initiative "constructive" et une base pour toute solution réaliste à la question du Sahara marocain. Le diplomate a salué par la même occasion les efforts consentis par le Maroc en vue de promouvoir la dynamique de développement socio-économique dans les provinces du Sud. Pareil chez les diplomates du Bahreïn dont la représentante Alyaa Sayed Salman a déclaré que son pays "réitère sa position constante et solidaire avec le Royaume du Maroc dans la préservation de sa sécurité et de son intégrité territoriale". Le Jordanien Ahmad Samir Habashneh a souligné, pour sa part, que le plan d'autonomie tient compte des spécificités de la région, de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses territoires, ainsi que de son intégrité territoriale, et ce en droite ligne de la Chartes des Nations Unies ». Du côté des pays africains, le Sénégal était tout aussi franc et direct. Son représentant, Diamane Diome, a témoigné que "bon nombre de pays, y compris le Sénégal, continuent de réitérer leur soutien en faveur de l'Initiative d'autonomie avancée proposée par le Maroc pour une solution politique définitive, juste, durable et mutuellement acceptable, conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité ». Il y a eu aussi la déclaration de la république dominicaine faite par le représentant Kelver Dwight Darroux: "La Dominique soutient pleinement le plan d'autonomie présenté par le Royaume du Maroc pour mettre fin au conflit du Sahara et le considère comme la base de la solution réaliste et pragmatique vers la stabilité et la paix dans la région", a-t-il affirmé. Représentant le Burundi, Zéphyrin Maniratanga a assuré que sa délégation « soutient vivement le processus politique en cours, tenu sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, durable, mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara », insistant sur le réalisme et l'esprit de compromis, comme recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2007. Ce qui veut dire en fait la solution de l'autonomie. Quant à la République centre-africaine, elle "voudrait saluer l'initiative marocaine d'autonomie qui va dans le sens d'une solution de compromis ». Pour son représentant, ce plan est sérieux et crédible pour parvenir « à une solution à ce différend régional au regard de la dynamique internationale de soutien ». Max Rai Obe, la représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a souligné que le plan présenté par le Maroc en 2007 est en conformité avec les dispositions importantes de la Charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale. C'est pourquoi sa délégation « soutient l'initiative marocaine d'autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité dans ses résolutions successives depuis 2007 ».