Ce taux est au-dessus du seuil de convergence Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui prescrit la maîtrise dudit taux à 3 %. «Cette dynamique s'explique principalement par la hausse des prix observée dans la quasi-totalité des postes de consommation, nonobstant le transport dont les prix ont diminué de 2,0 %, consécutivement au maintien des prix à la pompe depuis le mois de mars 2020», rapporte la presse locale, citant le ministère de l'économie du pays. En dépit du maintien de certaines mesures liées à la vie chère, l'accroissement des prix des denrées alimentaires (+2,3 %) est porté notamment par les fonctions «pain» (+5,9 %), bœufs (+2,3 %), volaille (+5,5 %), poisson frais (+1,9 %), huile raffinée (+0,9 %) et tubercules plantains +6,1 %), précise le ministère. Cette inflation est également observée sur les produits tels que les légumes frais, en particulier : le gombo, la tomate fraîche et le «Nkumu» découpé et vendu au tas. Selon la note de conjoncture, cette hausse des prix des produits alimentaires résulte des effets de la conjoncture internationale marquée par le conflit russo-ukrainien et la recrudescence de la pandémie Covid-19 dans certains pays partenaires.