«100 ans après sa création, la zone industrielle Ain Sebaâ Hay Mohammadi abrite aujourd'hui près de 500 entreprises qui emploient plus de 40.000 personnes », déclare le ministre de l'Industrie et du Commerce, lors de la rencontre dédiée à la célébration du centenaire de cette zone. Ryad Mezzour ajoute que la dite zone était considérée pendant de longues années comme le seul et unique poumon économique du Royaume avant le développement de nouvelles zones à travers le Royaume. « Notre appui à l'ensemble des groupes industriels présents sur cette ZIA se poursuivra et se renforcera pour créer davantage de valeur et de richesse au sein de la région et contribuer à asseoir la souveraineté industrielle de notre pays notamment dans l'agroalimentaire, les industries pharmaceutiques et l'énergie», promet t-il. Mais, le ministre a profité de l'occasion pour lancer un appel aux industriels afin de faire confiance aux compétences marocaines, qui aujourd'hui, sont reconnues au niveau mondial. «Certaines entreprises internationales viennent recruter des promotions entières d'ingénieurs et les envoient à l'étranger. Si cela veut dire une chose c'est ces gens croient en les compétences marocaines. Maintenant, il faudra que nos industriels au Maroc y croient aussi », relève t-il Plus de 250 personnalités ont été présentes lors de cette cérémonie dont Nabila Rmili, maire de Casablanca qui a insisté sur le rôle socio-économique de la ZIA en précisant qu'elle représente 42% de la main d'œuvre dans la métropole économique et que la volonté est d'aller au-delà, en dotant Casablanca de nouvelles zones industrielles afin de booster l'emploi des jeunes et les soutenir dans leurs ambitions entrepreneuriales. Rmili annonce à l'Observateur du Maroc et d'Afrique que trois nouveaux projets de ZI sont prévus à Casablanca et que les travaux sont en cours pour revoir les plans d'aménagements. De son côté, le président du conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maazouz, note que la ZIA va bénéficier d'un plan de modernisation qui nécessitera la mobilisation de près de 200 MDH. «L'objectif de ce plan n'est pas uniquement de moderniser les infrastructures...mais plutôt de transformer la ZIA en une zone nouvelle génération », déclare-t-il. Il ajoute aussi par la même occasion que le conseil régional accorde une place prioritaire à l'emploi dans sa préparation du plan de développement régional d'où la volonté de préserver les zones industrielles existantes et de développer de nouvelles zones d'activités de proximité qui permettront de réduire le flux vers d'autres métropoles et atteindre cette justice territoriale tant recherchée. Pour sa part, le président de l'association de la zone industrielle Aïn Sebaâ Hay Mohammadi, Mohammed Fikrat met l'accent sur les ambitions de développement de la zone dans le futur. «En plus du présent qui a montré son efficacité, nous avons des ambitions pour le futur en tant qu'opérateurs mais aussi en tant qu'association qui entend œuvrer pour consolider l'existant, développer l'attractivité de la zone, et relever les défis en matière du respect de l'environnement par le déploiement de nouvelles méthodes de gestion de l'eau et de l'énergie », afirme-t-il En marge de la rencontre, cinq conventions ont été signées entre AZIAN et l'OFPPT, l'ANAPEC, Mundiapolis, l'agence nationale pour la lutte contre l'analphabétisme (ANLCA) et l'hôtel Grand Mogador.