Rabat, Tétouan, Taza, Ouarzazate, Al Hoceima et El Jadida sont les villes qui vont bénéficier, dès les prochains jours, de cette phase d'implémentation du système d'information intégré permettant de traiter plus facilement les dossiers des accidents de circulation. L'objectif tracé est de faciliter les procédures judiciaires liés à ces accidents. Mais pas seulement. Développé en interne par les ingénieurs de la Sûreté nationale, ce nouveau système d'information a été déjà déployé et expérimenté à Kénitra. Son déploiement progressif à l'échelle nationale a été annoncée en 2019 et entame donc désormais sa deuxième phase. Le nouveau système s'intègre dans la stratégie d'ensemble mise en place par la DGSN et dont fait partie la mise en place de la Carte d'identité nationale électronique (CNIE). Ce document administratif enrichit continuellement la base de données de la Sûreté nationale qui est exploitée dans cette partie liée à la gestion des accidents de circulation, notamment pour l'identification des conducteurs. Le même système exploite aussi la base qui lui est fournie par l'Agence nationale de la sécurité routière "NARSA". Une application spécialement conçu pour la gestion des accidents de circulation permet notamment d'avoir instantanément des informations sur les voitures accidentées. Ce nouveau système de gestion optimisée permet ainsi un suivi automatisé des accidents de circulation, ce qui facilite l'affinement continu des contrôles routiers, par exemple. La DGSN met de la sorte la Big Data au service de la lutte contre les accidents routiers qui continuent de décimer de nombreuses vies à travers le pays.