Nous avons enfin notre Rocky Balboa à la sauce marocaine. Dans son nouveau film sur la boxe, le réalisateur Mohamed Amine Mouna nous fait rêver et nous laisse croire que tout est possible avec un peu de volonté et beaucoup de détermination. Un film coup de poing sur le sport, l'espoir de caresser son rêve et la rage de vaincre, ...le sport comme seule alternative pour s'en sortir et échapper à son quotidien sordide. Dans un décor où certaines scènes rappellent celles des rings clandestins et glauques de « Fight Club » de David Fincher, le film raconte l'histoire d'un jeune chômeur issu d'un milieu défavorisé, Rabii -interprété par Rabii Aklim-, qui verra sa vie changer lorsqu'il rencontre Mustapha un ancien boxeur raté rongé par l'alcoolisme. Ce dernier croit en lui et veut faire de lui une étoile de la boxe. Malgré les obstacles de la rue, de la famille, de la société, Rabii tente de s'accrocher à un rêve d'apparence impossible. Un film populaire sur l'espoir « Je voulais faire un film d'action, un film populaire marocain » confie le réalisateur qui dirige un beau casting à l'image de Said Bey, Tarik Al Boukahari, Rabii Aklim, Sania Taj Eddine et Naima Ilyas. Le film dont le scénario est signé Rabii Glim, a remporté plusieurs prix. Tout d'abord à la 36ème édition du Festival d'Alexandrie du film méditerranéen où il a remporté le prix du meilleur film arabe (prix Nour Al Sharif), et le prix du meilleur rôle masculin (prix Omar Sharif) décerné à l'acteur Rabii Aklim. Tarik Al Boukahari incarne un ancien boxeur raté rongé par l'alcoolisme. Les décors du film The Punch rappellent étrangement celles des rings clandestins de « Fight Club » de David Fincher «The Punch» du réalisateur Mohamed Amine Mouna. Tarik Al Boukahari, Rabii Aklim dans The Punch. « The Punch » s'est distingué également au Festival National de Tanger où il a raflé le prix du montage réalisé par Julien Fouré et le prix de la musique originale crée par Youssef Ajakane.