Sur la base d'informations précises lui ayant été fournies par la DGST, le BCIJ a démantelé, tôt ce mercredi matin, une autre cellule terroriste composée de 5 membres ayant tous prêté allégeance à Daech.En annonçant cette nouvelle opération réussie, qui a été menée simultanément en différents endroits, le BCIJ précise dans un communiqué que les personnes interpellées sont âgées de 22 à 28 ans et qu'ils s'activaient à Tanger même. L'émir de la cellule démantelée a opposé une violente résistance avant son arrestation, ce qui a contraint la brigade spécialisée d'intervention à recourir à des tirs de sommation et à l'utilisation de bombes préventives assourdissantes, précise le BCIJ. La même source indique que les 5 prévenus portaient, ensemble, un projet terroriste transfrontalier qu'ils voulaient destructeur. Il a été également signalé que les éléments du BCIJ ayant mené cette opération ont veillé à éviter tout danger aux proches de «l'émir» de la cellule et à ses voisins. Surtout qu'ils ont trouvé chez lui de l'acide nitrique et autres produits douteux, qui pourraient être utilisés dans la fabrication d'explosifs artisanaux, en plus de six bonbonnes de gaz qui étaient destinées à être utilisées dans des actes terroristes. #مكافحه_الارهاب طنجة.. تفكيك خلية إرهابية بمدينة طنجة موالية لتنظيم داعش، تتكون من خمسة متطرفين، وحجز معدات تدخل في صناعة وإعداد متفجرات تقليدية الصنع. هذه العملية الأمنية باشرها المكتب المركزي للأبحاث القضائية على ضوء معلومات وفرتها المديرية العامة لمراقبة التراب الوطني. pic.twitter.com/WtZ99FRhkM — DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) October 6, 2021 Le drapeau de Daech a été également trouvé au domicile de cet individu avec des treillis, un sabre et d'autres armes blanches ainsi que des écrits de propagandes. Il y avait aussi des photos de l'ex dirigeant au sein de Daech, Adnan Abou Oualid Sahraoui qui a été tué dernièrement par les forces françaises au Sahel. Selon les premières informations révélées par le BCIJ, cette autre cellule terroriste préméditait d'attaquer des personnalités et des établissements sécuritaires ainsi que des lieux fortement fréquentés par les Marocains et les étrangers. On apprend aussi que l'un de prévenus est un technicien en électricien, et à de titre, il travaillait dans l'installation des caméras de surveillance. C'est lui, d'après le BCIJ, qui était le cerveau de la cellule pour la fabrication des bombes artisanales. Il est même entrée en contact avec des dirigeants de Daech pour perfectionner son savoir-faire maléfique.