Pour le ministre panaméen des Affaires étrangères, Fernando Nunez Fabrega, le problème du Sahara n'est pas un conflit entre le Maroc et le « front polisario», mais plutôt entre le Royaume et l'Algérie. Le ministre panaméen a souligné qu'il est « dans l'intérêt des pays concernés que le calme prévale dans cette région instable et que des négociations soient engagées » afin de régler ce conflit. « Le Panama examine la possibilité de mettre en place une troïka composée de la Colombie et le Costa-Rica en vue d'une position unifiée à propos de cette question », a annoncé le chef de la diplomatie panaméenne. Auparavant, le diplomate avait déclaré que son pays soutient le processus de négociations sur le Sahara sous les auspices des Nations unies, dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume. Pour lui, le plan marocain d'autonomie des provinces du Sud constitue « une initiative qui devrait être abordée par les parties avec un esprit d'ouverture, de pragmatisme et de réalisme ». « Le règlement du conflit autour du Sahara est une demande urgente de la Communauté internationale », étant donné que la situation d'instabilité dans la région sahélo-saharienne constitue une menace pour l'ensemble des pays de cette zone, avait ajouté le chef de la diplomatie panaméenne.