L'annonce est tombée mardi : L'université d'Oxford a décidé de suspendre les essais sur les enfants de son vaccin anti-Covid-19, développé en partenariat avec le laboratoire AstraZeneca. Une décision liée à certaines préoccupations... Alors que de récentes études ont prouvé son efficacité contre les formes graves du Covid-19, Oxford décide de suspendre les essais du vaccin AstraZeneca sur les enfants. Une décision qui serait liée à certaines préoccupations par rapport à la formation de caillots de sang chez les vaccinés adultes. Dans un communiqué, l'université explique avoir choisi de suspendre cet essai jusqu'à ce que l'Agence britannique du médicament (MHRA) donne son avis final sur ces potentiels effets secondaires. « Bien qu'il n'y ait aucun problème de sûreté dans l'essai clinique pédiatrique, nous attendons des informations supplémentaires de la MHRA sur son examen de rares cas de thrombose et qui ont été rapportés chez des adultes, avant de procéder à d'autres vaccinations dans le cadre de l'essai», explique l'université. « Aucun problème de sûreté n'a été identifié dans le processus », selon la même source. Au cœur d'une grande polémique, l'utilisation du vaccin AstraZenaca a été suspendue dans une quinzaine de pays européens. Suspecté d'être à l'origine de la formation de caillots sanguins chez certaines personnes, le vaccin a été dans le collimateur ces dernières semaines. Après le décès de sept personnes au Royaume Unis des suites de caillots sanguins, plusieurs pays ont cédé à la panique en suspendant leurs campagnes de vaccination à l'AstraZeneca ou en la limitant aux personnes âgées tels l'Allemagne, la France, les Pays-Bas ou encore le Canada. Ceci alors que l'OMS reste sur sa position positive par rapport à ce vaccin, « dont les bénéfices l'emportent largement sur les risques » comme l'affirment les experts de l'organisation mondiale.