Kathryn Cameron Porter, présidente de l'organisation américaine “Leadership Council for Human Rights" (LCHR) était en visite dans le sud marocain, le 12 septembre. Accompagnée de Nancy Huff, également présidente de l'ONG américaine «Teach the Children International », elle devait se rendre aussi dans les camps de Tindouf. Son but est de mener une enquête de terrain sur les droits de l'homme dans toute la région en vue de publier un rapport qu'elle veut objectif. Sauf qu'à l'heure où nous mettions sous presse, les autorités algériennes n'avaient pas encore donné leur feu vert pour cette visite. Une réaction attendue puisque Kathryn Cameron Porter et Nancy Huff n'ont pas la même démarche de la présidente de la Fondation Robert Fitzgerald Kennedy (RFK Foundation), Kerry Kennedy. Cette dernière a été accueillie à bras ouverts dans les camps lors de sa visite qu'elle a effectuée dans la région fin août dernier. Et pour cause ! Elle était acquise à la cause du polisario. La preuve, elle a commis un rapport où elle condamne le Maroc sans avoir rencontré les nombreux opposants qui l'attendaient impatiemment dans les camps de Tindouf pour lui révéler leurs souffrances avec leurs dirigeants. C'est cette population à laquelle s'intéressent Kathryn Cameron Porter et Nancy Huff et c'est pour cela qu'on leur ferme la porte au nez. JAMILA ARIF