La Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH) répond aux publications de certaines ONG internationales concernant l'affaire Maati Mounjib. La DIDH précise dans un communiqué publié, ce jeudi 7 janvier, que le statut d'académicien ou de défenseur de droits de l'Homme ne fait pas de son détenteur un citoyen au-dessus de la loi et ne l'exempt donc pas des enquêtes judiciaires. Surtout, ajoute la même source, quand la personne concernée est soupçonnée d'avoir enfreint la loi en commettant des actes de blanchiment d'argent. En réponse à certaines ONG qui demandent la libération du prévenu, la Délégation souligne que l'incarcération de Maati Mounjib n'a aucun lien avec ses opinions qu'il est libre d'exprimer ou activités associatives qu'il est libre d'exercer, mais il s'agit d'une affaire de droit commun. La même source souligne aussi que ses conditions de détention sont similaires aux autres citoyens se trouvant dans la même situation. La DIDH que l'affaire suit son cours, d'une manière ordinaire, et rappelle qu'eu égard à l'indépendance de la justice, aucune autorité ni une quelconque partie n'a le droit d'intervenir pour que le secret des investigations en cours, qui sont à leur premier stade, soit assuré. C'est ce que préconise les lois marocaines, sa Constitution et les instances internationales. La Délégation fait remarquer aux demandeurs de la libération de l'accusé qu'une telle doléance est une tentative d'influencer la justice qui est seule habilitée à statuer sur cette affaire.