Casablanca-Settat : rencontre entre le Président de la Région et l'Ambassadrice de Chine    Bourse de Casablanca : ouverture en baisse    CESE : deux consultations citoyennes sur la formation continue et la biodiversité    Agrumes : les exportations vers l'Allemagne explosent    Poivron doux : record des exportations pour la 5e année consécutive    Industrie pétrolière. Le Nigeria mise sur ses entreprises locales    « SURAGGWA ». Le Sénégal lance l'offensive verte pour sauver le Sahel    Marché des capitaux: 97,82 MMDH de levées à fin octobre    Fonds d'Equipement Communal : 1,61 MMDH de la BAD pour consolider le développement territorial    Diplomatie chinoise : tournée de Wang Yi dans trois pays arabes    Palestine : 377 martyrs depuis le cessez-le-feu    Ounahi autorisé à prolonger son séjour à Gérone avant de rejoindre les Lions de l'Atlas    L'OM avance ses pions pour recruter Ayoub El Kaabi cet hiver    SILA 2025 : Abidjan, carrefour littéraire    Marocanité du caftan : L'Algérie battue à plate couture à l'UNESCO [INTEGRAL]    CA FIFA 2025 : Les Lions face au défi syrien cet après-midi en quart de finale    LDC Phase de ligue / J6 (Acte2) : Arsenal déroule, City frappe fort, Real rechute, Benfica et la Juventus se relancent    Mercato hivernal : la LNFP précise les dates    L'Accord quadripartite antiterroriste, une expérience pionnière    Armement : les FAR renouent les contacts avec KNDS après le fiasco des CAESAR    La Déclaration de Rabat sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration publiée comme document conjoint de l'ONU    Talbi Alami: Le Maroc a réalisé des avancées considérables en matière d'autonomisation politique des femmes    Sahara : Le Burkina Faso réitère son soutien ferme à l'intégrité territoriale du Royaume    Ligue 1: Le Marocain Ahmed Kantari nouvel entraineur du FC Nantes    L'ONCF devient « Sponsor Officiel » de la CAN 2025    Quand le Maroc transforme la CAN en stratégie d'influence    Drame à Fès : les enquêtes se poursuivent, d'autres immeubles restent menacés    Alerte météo : Averses et chutes de neige mercredi dans plusieurs provinces    Classement UI GreenMetric 2025: l'Université Euromed de Fès classée 1ère au Maroc    Le propagandiste algérien, Mehdi Ghezzar, brièvement arrêté par la police française    Madrid : Pedro Sánchez réaffirme à Mahmoud Abbas son soutien à la cause palestinienne    Le Caftan marocain inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO    Plein succès pour la 2e édition du Festival des Arts Numériques tenue à l'UM6P    L'UNESCO valide l'inscription du Caftan en tant que patrimoine marocain sur sa liste représentative    Art's Factory II : Au service des jeunes talents des industries créatives    Espagne : le PSOE de Pedro Sanchez isolé sur la question du Sahara au Parlement    Moroccan general Mohammed Berrid honored in France with Legion of Honor distinction    UNESCO : Le caftan inscrit au nom du Maroc malgré les manœuvres de l'Algérie    Effondrement de deux immeubles à Fès : Le bilan grimpe à 22 morts, le Parquet ouvre une enquête    La ministre palestinienne des AE salue hautement le soutien constant de SM le Roi à la cause palestinienne    Brésil: un vote parlementaire pourrait ramener la peine de l'ex-président Bolsonaro à un peu plus de deux ans    Casablanca commémore les 73 ans du soulèvement des 7 et 8 décembre 1952    19 killed, 16 injured in Fez as two buildings collapse overnight    Fès: 19 muertos y 16 heridos en el derrumbe de dos edificios adyacentes    Protection sociale : Le Maroc salué pour ses réformes structurelles    USA : Trump avertit contre un blocage des droits de douane par la Cour suprême    Rétro-verso : Immeuble de la COMANAV, jalon du patrimoine casablancais    La Chambre des Conseillers approuve à la majorité des projets de loi organique relatifs au système électoral    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Covid-19. Doit-on avoir peur des vaccins à ARN ?
Publié dans L'observateur du Maroc le 08 - 12 - 2020

Les nouveaux vaccins contre le Covid-19, comme ceux de Pfizer et Moderna, qui comportent une infime partie du code génétique du virus peuvent-ils modifier l'ADN des malades et nous transformer en mutants ?


Lancés dans une course effrénée contre la montre depuis l'apparition du SARS-CoV-2 en Chine en novembre dernier, les scientifiques les plus expérimentés au niveau international se sont penchés sur l'étude de ce virus ayant causé la mort de millions de personne de par le monde.
Plusieurs vaccins ont été conçus depuis, 48 sont actuellement à l'essai chez l'homme. les Les laboratoires pharmaceutiques Moderna et Pfizer ayant communiqué à ce jour sur leurs avancées, utilisent la même technologie : un vaccin à « ARN messager ». Ce dernier consiste à reproduire et à injecter au malade une petite portion de l'ARN du virus, et donc un morceau inoffensif de son matériel génétique.
Cette partie d'ARN créera les « protéines spikes » grâce auxquelles le virus nous infecte, dans le corps du patient vacciné. En l'injectant, le vaccin fournit à l'organisme une sorte de mode d'emploi pour fabriquer des petits morceaux de virus inoffensifs, des sortes de cibles pour s'entraîner. Résultat, lorsque l'organisme détecte le véritable virus, il pourra se défendre contre lui et le combattre efficacement. Un procédé quasiment identique à celui utilisé pour les vaccins traditionnels qui n'utilisent pas de morceau génétique mais une partie du virus lui-même ou un virus inactivé. Inquiets, plusieurs personnes émettent des réserves quant au caractère inoffensif de ces nouveaux vaccins et redoutent que leur ARN puisse modifier l'ADN des malades ayant été inoculés.

Un vaccin à ARN ne peut pas modifier notre ADN



Pour les scientifiques, il est impossible pour un vaccin à ARN de modifier notre ADN. Pour Bruno Pitard, chercheur du CNRS au Centre de cancérologie et d'immunologie Nantes-Angers, spécialisé dans les vaccins, « les molécules d'ARN restent dans le cytoplasme, un compartiment de la cellule qui se trouve entre la membrane et le noyau. C'est là qu'il fabrique ses protéines. L'ARN ne peut pas entrer dans le noyau, où seul l'ADN se trouve. Il n'y a pas d'interaction entre notre ADN et l'ARN de virus injecté ».
De plus, l'ARN est automatiquement détruit par le corps en un laps de temps. « L'ARN est une molécule fragile et très instable. Elle survit dans l'organisme l'espace de quelques heures, voire de quelques jours maximum après avoir donné ses instructions. » Au-delà, le système s'autodétruit, explique-t-il. « Après la vaccination, les cellules qui expriment la protéine virale seront détruites pas le système immunitaire, peu importe où elles se trouvent, dans les poumons ou ailleurs. »
Le SARS-CoV-2 ne transforme pas l'ADN
Bruno Pitard rappelle que de nombreux vaccins fonctionnent sur ce principe comme le vaccin contre la grippe ou celui contre l'hépatite B. « Si l'introduction de l'ARN du virus dans notre organisme pouvait modifier notre ADN, toutes les personnes contaminées par le SARS-CoV-2 et ayant contracté le Covid-19 seraient alors concernées », précise-t-il. Or ce n'est pas le cas : le virus et son ARN sont bien présents dans l'organisme, sans avoir d'effet sur l'identité génétique des malades.
La technologie du vaccin à ARN avait déjà été utilisée lors des épidémies d'Ebola et de Zika. Ceci étant, le temps nécessaire pour mettre un vaccin au point n'avait pas été aussi réduit. Les essais cliniques sur l'humain n'ont pas pu se tenir faute de malades disponibles.
Les vaccins chinois, « les plus surs au monde »
Pour le Dr My Said Afif, président de la Société Marocaine des Sciences Médicales et membre du comité technique et scientifique de la vaccination Covid, le procédé du vaccin Sinopharm qui va être utilisé au Maroc est un procédé sûr car il utilise le virus inactivé ». Les vaccins chinois sont fabriqués de manière « classique », explique-t-il, déjà utilisée et donc plus sûre. « Le virus lui-même est utilisé comme élément principal pour fabriquer les anticorps et entraîner une immunité protectrice. Le virus passe par plusieurs méthodes chimiques pour être tué, il est donc inactif », affirme-t-il.
Lors de son passage dans l'émission "Bourdin direct" sur la chaîne française BFM TV, Axel Kahn, l'un des plus éminents scientifiques généticiens français avait lui aussi affirmé que le vaccin chinois Sinopharm « old-fashioned » élaboré à partir de virus inactivés utilisait la technologie la plus simple et la plus répandue pour élaborer des vaccins. « Si je devais me faire vacciner aujourd'hui, ce serait le vaccin chinois sans aucun problème, ajoutant que les vaccins chinois sont les plus avancés au monde », a-t-il conclu.

LIRE AUSSI :
Covid-19 : Voici la première patiente au monde à recevoir le vaccin de Pfizer/BioNTech a 90 ans (vidéo)


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.