Ahmed Kantari fait partie de ces joueurs qui auraient dû découvrir très tôt la Ligue 1 mais qui, en définitive, sont passés par des sentiers détournés pour jouer au sein de l'élite. Ce solide défenseur central n'est pas parvenu à percer en L1 avec le Paris Saint-Germain, club qui l'a formé de 2000 à 2006, puis à Strasbourg (2006 à décembre 2007). C'est finalement à l'âge de 25 ans, et avec le Stade Brestois où il évolue depuis janvier 2008, que ce natif de Blois a fait ses grands débuts au sein de l'élite. Des premiers pas convaincants, qui lui ont permis de retrouver la sélection marocaine, sous la houlette d'Eric Gerets. Le Roc de l'Atlas a maintenant l'avenir devant lui… Qu'est-ce que tu fais en général après un match ? Je rentre chez moi, et je me mets dans mon canapé. Je regarde la télévision toute la nuit ! J'ai souvent du mal à m'endormir avant 4 ou 5 heures. Hormis le football, as-tu une passion dans la vie ? J'aime bien monter à cheval et l'aviation. Je prends des cours pour piloter de petits avions deux places. Sinon, j'ai toujours aimé les chevaux. Je viens de m'inscrire dans un centre équestre pour en profiter avec les beaux jours qui arrivent. Et tu écoutes quoi comme musique ? De la musique marocaine, du chaabi. J'en écoute à chaque fois avant les matches. C'est une musique festive. Tu regardes quoi à la télévision ? Les informations, aussi bien les Journaux télévisés que les chaînes d'informations. Es-tu capable de te passer de Facebook durant 24 heures ? Sans problème. J'ai un compte, mais j'y vais très rarement. Quel est ton petit péché mignon en nourriture ? Ce que je préfère, c'est la pastilla, un plat typiquement marocain. Mais je ne sais pas la cuisiner, c'est ma mère qui la prépare. Quelle est la plus grosse bêtise que tu aies faite étant gamin ? J'étais avec des copains sur le toit de notre immeuble, et on s'amusait à lancer des pierres. On a cassé un pare-brise de voiture, c'était une belle connerie ! Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu exercé ? J'aurais essayé de rentrer à l'Enac (Ecole nationale d'aviation civile) pour être pilote de ligne. Quelle est la personnalité la plus connue de ton répertoire téléphonique ? Marouane Chamakh, je pense. Quelle est l'insulte qui t'échappe le plus souvent ? On va rester soft : «Putain !» Avec ton premier gros chèque, tu t'es acheté quoi ? Je l'ai donné à mon père pour acheter une maison. Parmi ces femmes ou ex-femme de joueurs, plutôt Victoria Beckham, Shakira ou Cheryl Tweedy (ex-Cole) ? Plutôt Cheryl Cole. C'était comment ta première fois avec une fille ? C'était bien (éclat de rire)… Tu regardes quoi en premier chez une fille ? Les cheveux. J'aime bien les brunes avec de beaux cheveux. Si tu étais une fille, tu choisirais qui dans le vestiaire brestois ? Steeve (Elana). Tes vacances de rêve, tu les passerais où ? J'étais à Hawaï l'été dernier, c'était déjà magnifique. Les Maldives, ça doit être paradisiaque. Que pense le Marocain d'origine que tu es des récentes révoltes populaires dans le monde arabe ? Les peuples sont instruits. Ils ne veulent plus être soumis à une personne, à un dictateur, qui accapare les richesses du pays. Ces pays sont très riches, parfois plus que certains européens, mais les richesses sont pillées. Les gens ont l'impression d'étouffer. En France, on a beau dire, on peut s'émanciper quand on vient de milieux difficiles. Je fais partie de ces exemples. Par le sport, la chanson ou l'école, on peut changer de milieu. Là-bas, ce n'est pas possible. Les riches sont de plus en plus riches. Et les pauvres sont de plus en plus pauvres ! Le changement de mentalité est positif. Je comprends ces révoltes, et je trouve ça très courageux. Certains le paient de leur vie. Tu te vois comment dans dix ans ? J'aurai 35 ans, donc a priori en fin de carrière. Alors, avec un peu de chance, j'irai terminer au Qatar ou aux Emirats, au soleil. Sinon, je me vois bien revenir sur Paris pour ma reconversion. Dans quoi ? Je ne sais pas, mais je pense que je sortirai du foot.(Maxifoot)