L'arrivée du nouvel entraineur, le charismatique Belge, Eric Gerets ainsi que les deux dernières prestations (Tanzanie et Irlande) satisfaisantes laissent présager l'émergence d'une future grande équipe nationale. Ayant hérité des mêmes joueurs qui n'ont pu qualifier le Maroc ni à la CAN 2010 ni à la CM2010, Cuperly, en concertation avec Gerets, a su bâtir un groupe homogène, motivé et qui commence à donner des résultats. Emergence d'un groupe prometteur Le groupe est ainsi constitué de trois catégories de joueurs : Les éléments composant le noyau dur : Lamyaghri-Basser-Benatia-Kantari-Kaddouri-Souleimani-Benzoukane-Kharja-Ahmadi-Zhar-Boussoufa-Berrabeh-Hadji-El Arabi-Chammakh-El Hamdaoui. Les joueurs qui doivent confirmer qu'ils méritent d'être dans le groupe : Mohammadina et Ainy (remplaçants, doivent être testés); Belhanda (doit être retesté); Carcela (attende feu vert FIFA); Chadli (en attendant qu'il opte pour le Maroc ?); Taarabt, qui doit préciser sa position (blessé ou boudeur ?). Les joueurs qui pourraient rejoindre le groupe, en cas de besoin : Les pros : Amrabat, Mehdi Taouil, Erraki, Aissati, Zaari, Amsif, Dirar ; Les locaux : Oulhaj (raja)-Skouma (Wydad)-Chihani(MAS)-Karrouchy(DHJ)-Bakr El Hilali (OCK)-Boudlal (KACM)-Boukhriss (FUS). Ce groupe, s'il est géré efficacement, peut redorer le blason du Maroc et faire de l'équipe nationale, l'une des plus performantes de l'histoire du continent Africain. Comment entretenir le vivier ? Cependant, un problème subsiste : beaucoup de joueurs, brillants dans leur club et potentiellement sélectionnables (notamment, la plupart des joueurs de la Botola !) risquent de ne jamais faire partie des 22 ou 23 du groupe «A» ; comme le championnat CHAN n'existe plus, notre géniale fédération devrait sortir de son habituelle léthargie d'entre deux matchs pour constituer, gérer, préparer une équipe «B» avec des stages périodiques et quelques matches amicaux durant les périodes de trêves. Je sais que je rêve un peu mais cela vaut le coup d'essayer pour entretenir un vivier et offrir des chances, aussi minimes soient-elles à des joueurs potentiellement doués et susciter l'espoir qui reste le moteur principal de la motivation.