Nicolas Holveck, le directeur général de l'AS Nancy, a tenu à répondre à Abdeslam Ouaddou. L'ancien défenseur du club lorrain a déclaré sur RMC que la méthode de l'entraîneur Pablo Correa ne passait plus auprès de ses joueurs et que celui-ci devait démissionner. « Les propos tenus par Abdeslam sont regrettables de la part d'un enfant de l'ASNL, a expliqué Holveck. Il dit qu'il aime le club et les supporters. Pourquoi est-il parti en insultant le président ? Parlons du public, Abdeslam n'allait jamais aux dédicaces et les supporters se souviennent de ses deux doigts d'honneurs à leur encontre. A Nancy, il restait aux soins toute la semaine pour être frais le week-end. » Pour rappel, Abdesslam Ouaddou avait déclaré sur RMC : « J'appelle à la démission de Pablo Correa. Cela fait deux ans que cela ne fonctionne pas et l'entraîneur se protège en faisant porter le chapeau aux joueurs. Mais c'est plutôt son discours qui ne passe plus. Sa gestion humaine et technico-tactique est catastrophique. S'il aime ce club, il doit dire stop. Les supporters et les partenaires ont en marre. Je sais aussi que plus de la moitié du vestiaire ne peut plus le voir... » Le dirigeant nancéen a également réaffirmé son soutien au coach uruguayen. « Pablo Correa n'est pas menacé, il a le soutien de tous les joueurs et notamment du capitaine Youssouf Hadji. Nous sommes dans une mauvaise passe mais Pablo va trouver les moyens pour redresser.» A propos de la déclaration de Hadji, le Marocain aurait dit « C'est à nous de nous remettre en question et d'aller faire un résultat à Bordeaux avant de compter les "pour" ou les "contre" Correa (...) S'il y a des urgences à régler, c'est dans nos têtes. On a un problème mental et d'état d'esprit. Brest est premier du Championnat mais il n'est pas supérieur à nous. Il est juste meilleur dans l'état d'esprit et l'envie. Pourquoi on a lâché, nous, après le premier but ? Je n'ai pas de réponse. Mais c'est là-dessus qu'il faut travailler. Retrouver de la confiance. On a encore de la marge. Si on s'y met tous, Monaco restera un accident.»