Qu'il soit bon ou mauvais, Youssef El-Arabi attire toujours tous les regards. Et ça finit par agacer Dumas: « Je vais arrêter de parler de Youssef. Il n'y a pas que lui. Si vous décortiquez tout le temps ce qu'il fait, je vais finir par le mettre sur le banc ! » Le coach teste son attaquant, épris de liberté et plus à l'aise en 9 et demi, dans le rôle ingrat de la pointe unique. Un passage obligé, sûrement, pour progresser et devenir un attaquant moderne capable aussi de se sacrifier pour l'équipe. « Il attire les deux défenseurs centraux et permet aux autres de se créer des espaces, rappelle Seube. La consigne était de fixer l'axe pour passer sur les côtés, et cela a été plutôt bien fait. » Faut-il élaborer un schéma pour que El-Arabi évolue dans son meilleur rôle, ou un schéma pour maintenir l'équilibre de l'équipe ? Dumas tranche: « Il a la panoplie pour jouer partout. Il aura des difficultés, mais il va apprendre face à des défenses regroupées. Je ne me fais pas de souci, il va grandir. »