La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé ce mardi la suspension de plusieurs arbitres du continent pour «corruption». Les détails. La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé mardi la suspension de sept arbitres et d'un instructeur technique ghanéens, après des faits de corruption relayés par la presse. «Le 5 Août 2018, le jury disciplinaire de la (CAF) s'est réuni aux fins de statuer sur les allégations de corruption formulées contre des officiels de la CAF par les médias», a déclaré l'instance dans un communiqué. Les arbitres en question avaient été piégés par le journaliste d'investigation, Anas Aremeyaw, pour la réalisation de son documentaire sur le football ghanéen intitulé «Number 12». Dans ce film, on peut voir le journaliste proposer des «cadeaux» amicaux (autrement dit, des liasses de billets) à des dizaines d'arbitres du championnat ghanéen ou des grands championnats du continent, ainsi que le président de la Fédération nationale. Certains arbitres ont accepté des sommes d'argent, parfois la veille de matches cruciaux, et le film dénonce des faits de corruption similaires dans plusieurs pays. Au total, ce sont huit professionnels ghanéens qui ont été suspendus pour une période de dix an, à l'exception de David Laryea, un arbitre assistant, exclu à vie de toute activité liée au football. Ils avaient presque tous fait l'objet d'une suspension provisoire en juillet au moment où la CAF avait pris sa première décision dans cette affaire. Le 7 juillet, la CAF avait en effet suspendu 10 arbitres de différentes nationalités pour des périodes allant de deux à dix ans, et exclu à vie le Kényan Marwa Range, arbitre assistant qui avait été présélectionné pour le mondial 2018 en Russie. Dans son communiqué publié mardi, la CAF a également annoncé la suspension provisoire «jusqu'à l'examen de leur cas par le jury disciplinaire» de 14 autres arbitres originaires du Ghana mais aussi du Congo et du Sénégal.