Après le limogeage de Rabah Madjer, l'Algérie est toujours en recherche active d'un sélectionneur pour remettre en ordre de marche les Fennecs, à la rue depuis de plus deux ans, malgré un bon potentiel. Après avoir tenté Vahid Halilhodzic pour calmer l'opinion publique, avoir clairement contacté Hervé Renard en poste avec le Maroc, le président Zetchi, sous pression, a annoncé il y a 48 heures que la piste d'un entraîneur présent au Mondial en Russie se précisait (Hector Cuper, Carlos Queiroz, Gernot Rohr etc…). Sauf que se dessine une toute autre option, et elle conduit à Djamel Belmadi. Une rencontre est prévue ce mercredi à Paris entre les différentes parties pour entamer des pourparlers autour de l'avenir de la sélection algérienne. Âgé de 42 ans, le capitaine de l'Algérie à la CAN 2004 est devenu un entraîneur à succès dans le Golfe où il a notamment guidé les pas de la sélection du Qatar et surtout le club de Lekhwiya, qu'il a quitté il y a un mois. Il a réussi l'exploit de remporter la Coupe du Golfe avec le Qatar chez le grand rival saoudien. Joueur passé par Manchester City, le PSG et l'OM, il a une vraie légitimé et surtout possède les codes de langage essentiels pour pouvoir communiquer avec les binationaux qui peuplent la sélection. Sofiane Feghouli, l'un des tauliers, a récemment milité pour son compatriote : «Moi, franchement je n'ai qu'un nom pour le futur sélectionneur, c'est Djamel Belmadi. C'est une vraie bonne personne qui aime la sélection d'Algérie, qui est compétent et qui aime son pays.» «Il a un charisme spécial, une véritable autorité. Il joue en 4-2-3-1 ou en 4-3-3. Pour l'Algérie, cela peut être l'homme parfait», nous expliquait récemment Nacim Rebika, journaliste à BeIn Sports Qatar. Et tant pis s'il n'est pas un des fameux «mondialistes» de Zetchi.