La Juventus a été dépassée pendant une heure par Tottenham mercredi en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Face à la vitesse et la vivacité de Dele Alli, Harry Kane et Heung-min Son, Giorgio Chiellini (33 ans) et Andrea Barzagli (36 ans) ont longtemps fait leur âge, voire plus. Le premier s'est notamment fait prendre au physique par Harry Kane (15e), sur un crochet de Son (38e) et a pris un carton jaune pour avoir stoppé Alli sur une contre-attaque (53e). Barzagli, lui, a vécu des moments encore plus difficiles face à Son, à une position que ses vieilles jambes ne lui permettaient pas de tenir correctement, celle de latéral droit.Acculés, dépassés, les Turinois ont concédé une demi-douzaine d'occasions, sans tirer une fois au but, avant de concéder l'ouverture du score à la 39e, par l'incontournable Son. La deuxième période partait sur les mêmes bases, une grosse domination des Spurs, lorsque Massimiliano Allegri a changé le cours du match grâce à son coaching. Il a sorti Benatia et l'a remplacé par Lichtsteiner, venu prendre place sur le côté droit de la défense. Barzagli a retrouvé son vieux compère dans l'axe, avec l'inusable Buffon (40 ans) derrière, et la Juve de la stabilité. Trois minutes après l'entrée du Suisse, Gonzalo Higuain a égalisé sur une remise de la tête de Sami Khedira, lui-même servi par... Lichtsteiner. L'illustration du coaching gagnant. Deux minutes et 49 secondes plus tard, Paulo Dybala a marqué le but de la qualification sur une superbe passe en profondeur de Gonzalo Higuain (66e), à peine remis d'une entorse à la cheville. Chiellini a retrouvé sa hargne et s'est montré décisif en coupant un centre en retrait de Son qu'attendait Kane (78e) et en donnant de sa personne pour contrer une frappe d'Ericksen (87e). Quant à Barzagli, il a sauvé sur sa ligne un ballon que convoitait Lamela en toute fin de match (90e). Le fait : Barzagli aurait dû être expulsé Andrea Barzagli n'aurait jamais dû terminer cette rencontre. En grande difficulté face à Son, le défenseur italien lui a littéralement marché dessus à la demi-heure de jeu. Il a malmené la cheville du Coréen à deux reprises (Son était au sol) et lui a mis un troisième coup en s'éloignant. M. Marciniak n'a rien vu. Ce n'est pas la seule faute que l'arbitre polonais a ignorée, étant donné qu'il a fermé les yeux sur une main de Chiellini (13e) et un tacle irrégulier de Vertonghen sur Douglas Costa (17e), à chaque fois dans la surface. Deux fautes qui auraient dû valoir penalty. Le joueur : Son, le danger permanent Heung-min Son a fait vivre un véritable calvaire à Andrea Barzagli, titularisé sur le côté droit de la défense. Le Sud-Coréen n'a pas arrêté de provoquer l'Italien balle au pied et de le déposer par ses accélérations foudroyantes, ses crochets et ses changements de rythme. Joueur le plus alerte, il a agrémenté son match d'un but, pas forcément le plus beau. Il a même raté sa frappe, mais étant donné que Buffon était au sol, le ballon est quand même entré dans le but. Il s'est procuré quatre autres opportunités pendant la rencontre, mais Buffon a dévié sa tête des deux poings (20e), il a tiré juste à côté (38e), n'a pas cadré une frappe enroulée (58e) et une autre depuis l'extérieur de la surface (83e). L'Equipe Le premier s'est notamment fait prendre au physique par Harry Kane (15e), sur un crochet de Son (38e) et a pris un carton jaune pour avoir stoppé Alli sur une contre-attaque (53e). Barzagli, lui, a vécu des moments encore plus difficiles face à Son, à une position que ses vieilles jambes ne lui permettaient pas de tenir correctement, celle de latéral droit.Acculés, dépassés, les Turinois ont concédé une demi-douzaine d'occasions, sans tirer une fois au but, avant de concéder l'ouverture du score à la 39e, par l'incontournable Son. La deuxième période partait sur les mêmes bases, une grosse domination des Spurs, lorsque Massimiliano Allegri a changé le cours du match grâce à son coaching. Il a sorti Benatia et l'a remplacé par Lichtsteiner, venu prendre place sur le côté droit de la défense. Barzagli a retrouvé son vieux compère dans l'axe, avec l'inusable Buffon (40 ans) derrière, et la Juve de la stabilité. Trois minutes après l'entrée du Suisse, Gonzalo Higuain a égalisé sur une remise de la tête de Sami Khedira, lui-même servi par... Lichtsteiner. L'illustration du coaching gagnant. Deux minutes et 49 secondes plus tard, Paulo Dybala a marqué le but de la qualification sur une superbe passe en profondeur de Gonzalo Higuain (66e), à peine remis d'une entorse à la cheville. Chiellini a retrouvé sa hargne et s'est montré décisif en coupant un centre en retrait de Son qu'attendait Kane (78e) et en donnant de sa personne pour contrer une frappe d'Ericksen (87e). Quant à Barzagli, il a sauvé sur sa ligne un ballon que convoitait Lamela en toute fin de match (90e). Le fait : Barzagli aurait dû être expulsé Andrea Barzagli n'aurait jamais dû terminer cette rencontre. En grande difficulté face à Son, le défenseur italien lui a littéralement marché dessus à la demi-heure de jeu. Il a malmené la cheville du Coréen à deux reprises (Son était au sol) et lui a mis un troisième coup en s'éloignant. M. Marciniak n'a rien vu. Ce n'est pas la seule faute que l'arbitre polonais a ignorée, étant donné qu'il a fermé les yeux sur une main de Chiellini (13e) et un tacle irrégulier de Vertonghen sur Douglas Costa (17e), à chaque fois dans la surface. Deux fautes qui auraient dû valoir penalty. Le joueur : Son, le danger permanent Heung-min Son a fait vivre un véritable calvaire à Andrea Barzagli, titularisé sur le côté droit de la défense. Le Sud-Coréen n'a pas arrêté de provoquer l'Italien balle au pied et de le déposer par ses accélérations foudroyantes, ses crochets et ses changements de rythme. Joueur le plus alerte, il a agrémenté son match d'un but, pas forcément le plus beau. Il a même raté sa frappe, mais étant donné que Buffon était au sol, le ballon est quand même entré dans le but. Il s'est procuré quatre autres opportunités pendant la rencontre, mais Buffon a dévié sa tête des deux poings (20e), il a tiré juste à côté (38e), n'a pas cadré une frappe enroulée (58e) et une autre depuis l'extérieur de la surface (83e). L'Equipe