Ils étaient presque inconnus avant le CHAN. Les 23 joueurs retenus par Jamal Sellami pour disputer cette compétition sont quasiment sur toutes les lèvres. Leur valeur marchande a grimpé. Plusieurs d'entre eux ont déjà trouvé preneurs à l'étranger. D'autres ne devraient pas s'éterniser dans la Botola. Et tout ça grâce au CHAN qui leur a offert une belle vitrine d'exposition. Créé par la Confédération africaine de football pour valoriser les talents évoluant dans les championnats locaux et compenser le faible taux de représentativité des joueurs «domestiques» en sélections et en CAN, le CHAN a été fidèle à sa vocation de catalyseur de transferts et a profité à plusieurs joueurs marocains, dont deux ont été transférés lors du mercato estival. Longtemps dans l'ombre de leurs coéquipiers évoluant en Europe, les internationaux de la Botola Maroc Telecom D1 ont eu une grande opportunité pour s'exprimer du 13 janvier au 4 février à l'occasion du Championnat d'Afrique des Nations, véritable vitrine pour les talents marocains et africains en général. Des joueurs comme Achraf Bencharki, Badr Banoun et Jaouad El Yamiq, qui signent de très belles prestations avec leurs clubs respectifs, ont déjà été convoqués par le sélectionneur Hervé Renard en équipe nationale A et ont eu l'occasion de démontrer toute l'étendue de leur talent, mais n'ont jamais été aussi courtisés qu'à l'occasion du CHAN. En effet, le feu follet du WAC et ancien joueur du Maghreb de Fès a rallié les rangs d'Al Hilal, 14 fois champion d'Arabie saoudite et double vainqueur de la Ligue des champions d'Asie, contre un gros chèque de 9 millions de dollars (5 millions pour le Wydad, un pour le MAS et 3 millions répartis en mensualités pour le joueur). Après sa belle campagne en Ligue des champions de la CAF, l'international marocain avait bien entamé le CHAN en marquant face à la Mauritanie, mais avait ensuite semblé taraudé par son transfert d'où la baisse de régime observée lors de la demi-finale face à la Libye. Les deux «tours de contrôle» du Raja de Casablanca, Badr Banounen et Jaouad El Yamiq, ont également tapé dans l'œil de plusieurs recruteurs. L'ancien défenseur de l'OCK a réussi à parapher un bail avec le Genoa FC (club où évolue Adel Taârabt, en Serie A italienne), tandis que le capitaine des Lions locaux, Banoune, a refusé une offre d'Al Ahly égyptien, préférant emboiter le pas à son coéquipier et donc attendre une offre d'un club européen. La grande star et meilleur joueur du CHAN 2018, Ayoub El Kaâbi, n'est pas reste, puisqu'il a déclaré après la finale avoir été approché par l'Atletico Madrid. La cote du joueur marocain en Botola Maroc Telecom aura donc considérablement grimpé après le CHAN, qui a rappelé aux pisteurs européens et du Golfe arabe que le championnat marocain est une véritable pépinière. Le prochain mercato estival devrait confirmer ce regain d'intérêt pour le joueur local, surtout après les prestations réussies par des éléments comme Salaheddine Assaidi, Badr Boulahroud ou encore Zakaria Hadraf en ce début d'année. Les joueurs, eux, devraient désormais redoubler d'effort pour inscrire leurs noms sur les tablettes des clubs étrangers. Leur valeur marchande a grimpé. Plusieurs d'entre eux ont déjà trouvé preneurs à l'étranger. D'autres ne devraient pas s'éterniser dans la Botola. Et tout ça grâce au CHAN qui leur a offert une belle vitrine d'exposition. Créé par la Confédération africaine de football pour valoriser les talents évoluant dans les championnats locaux et compenser le faible taux de représentativité des joueurs «domestiques» en sélections et en CAN, le CHAN a été fidèle à sa vocation de catalyseur de transferts et a profité à plusieurs joueurs marocains, dont deux ont été transférés lors du mercato estival. Longtemps dans l'ombre de leurs coéquipiers évoluant en Europe, les internationaux de la Botola Maroc Telecom D1 ont eu une grande opportunité pour s'exprimer du 13 janvier au 4 février à l'occasion du Championnat d'Afrique des Nations, véritable vitrine pour les talents marocains et africains en général. Des joueurs comme Achraf Bencharki, Badr Banoun et Jaouad El Yamiq, qui signent de très belles prestations avec leurs clubs respectifs, ont déjà été convoqués par le sélectionneur Hervé Renard en équipe nationale A et ont eu l'occasion de démontrer toute l'étendue de leur talent, mais n'ont jamais été aussi courtisés qu'à l'occasion du CHAN. En effet, le feu follet du WAC et ancien joueur du Maghreb de Fès a rallié les rangs d'Al Hilal, 14 fois champion d'Arabie saoudite et double vainqueur de la Ligue des champions d'Asie, contre un gros chèque de 9 millions de dollars (5 millions pour le Wydad, un pour le MAS et 3 millions répartis en mensualités pour le joueur). Après sa belle campagne en Ligue des champions de la CAF, l'international marocain avait bien entamé le CHAN en marquant face à la Mauritanie, mais avait ensuite semblé taraudé par son transfert d'où la baisse de régime observée lors de la demi-finale face à la Libye. Les deux «tours de contrôle» du Raja de Casablanca, Badr Banounen et Jaouad El Yamiq, ont également tapé dans l'œil de plusieurs recruteurs. L'ancien défenseur de l'OCK a réussi à parapher un bail avec le Genoa FC (club où évolue Adel Taârabt, en Serie A italienne), tandis que le capitaine des Lions locaux, Banoune, a refusé une offre d'Al Ahly égyptien, préférant emboiter le pas à son coéquipier et donc attendre une offre d'un club européen. La grande star et meilleur joueur du CHAN 2018, Ayoub El Kaâbi, n'est pas reste, puisqu'il a déclaré après la finale avoir été approché par l'Atletico Madrid. La cote du joueur marocain en Botola Maroc Telecom aura donc considérablement grimpé après le CHAN, qui a rappelé aux pisteurs européens et du Golfe arabe que le championnat marocain est une véritable pépinière. Le prochain mercato estival devrait confirmer ce regain d'intérêt pour le joueur local, surtout après les prestations réussies par des éléments comme Salaheddine Assaidi, Badr Boulahroud ou encore Zakaria Hadraf en ce début d'année. Les joueurs, eux, devraient désormais redoubler d'effort pour inscrire leurs noms sur les tablettes des clubs étrangers.