Youssef Aït Bennasser a manqué le match décisif en Côte d'Ivoire samedi mais il fait partie intégrante de la sélection marocaine qui vient de se qualifier pour la Coupe du Monde 2018. Pour le gamin de Toul, aujourd'hui au Stade Malherbe de Caen, l'émotion est grande. Actuellement blessé, Youssef Aït Bennasser a suivi le match Côte d'Ivoire-Maroc devant sa télé avec des amis marocains. Comme un supporter. Mais au mois de juin, l'ex-Nancéien espère bien chausser les crampons sur les pelouses russes de la Coupe du Monde. Il y a deux gamins de Meurthe-et-Moselle parmi les joueurs marocains auteurs d'une parfaite campagne de qualification pour le Mondial 2018 : le plus ancien Manuel Da Costa (31 ans) né à Saint-Max et le plus jeune Youssef Aït Bennasser (21 ans) natif de Toul. Mais ces deux footballeurs formés à l'ASNL ont manqué le dernier match décisif en Côte d'Ivoire (0-2) pour cause de blessure. Aït Bennasser a eu le malheur de se faire mal aux ischio-jambiers avec Caen quelques jours avant le rassemblement des Lions de l'Atlas. Un pépin physique qui le bloquera à l'infirmerie jusqu'à la fin du mois. « Le sélectionneur Hervé Renard m'a appelé pour me dire qu'il était triste pour moi, cela m'a fait chaud au cœur » raconte le milieu parti de Nancy l'été dernier, « Je lui ai promis d'être le premier supporter de l'équipe devant ma télé pour le match en Côte d'Ivoire et c'est ce qui s'est passé samedi. J'ai vibré avec des amis marocains venus suivre la rencontre chez moi à Caen ! ». Deux jours après la qualification du Maroc pour la Coupe du Monde en Russie, Aït Bennasser n'était toujours pas redescendu de son nuage de bonheur quand nous l'avons joint au téléphone. Le héros du quartier de Toul-Croix-de-Metz s'est confié avec la gentillesse et la spontanéité qui l'accompagnent depuis ses débuts pros à Nancy, en 2015. « Mustapha Hadji, c'était l'idole de mon papa » Que représente pour vous cette perspective de jouer le Mondial 2018 avec l'équipe nationale du Maroc en Russie ? C'est dur de trouver les bons mots, la qualification est déjà une grande joie et une fierté immense pour tous les Marocains. Mais le mois de juin, ce n'est pas tout de suite. Il faudra que je continue à être performant avec le Stade Malherbe de Caen pour avoir cette chance incroyable de vivre une Coupe du Monde sous les couleurs du Maroc. Si j'ai choisi d'être prêté par Monaco à Caen cet été, c'est justement pour avoir du temps de jeu en pensant à ce Mondial. La dernière participation du Maroc à une Coupe du Monde, c'était en 1998 en France... (Il coupe) Et j'avais à peine deux ans ! Mais je connais presque tout du parcours du Maroc dans ce Mondial 1998, ma famille m'en a beaucoup parlé, j'ai aussi souvent revu des images, je me souviens notamment de ce but inscrit par Mustapha Hadji à Montpellier contre la Norvège. Mustapha Hadji (le grand frère de Youssouf Hadji), c'était l'idole de mon papa. Et maintenant, il est mon entraîneur adjoint en sélection. C'est beau ! Ça montre le chemin parcouru ! « L'ASNL sera toujours mon club de cœur » Si on vous avait prédit tout ça il y a trois ans, l'auriez-vous cru ? J'avais confiance en moi mais je ne pensais pas que tout irait si vite. Lors de la saison 2014-2015, certaines personnes à l'ASNL se demandaient même s'il fallait me garder et m'offrir un premier contrat professionnel... Heureusement pour moi, j'ai eu la chance de signer pro et tout s'est enchaîné. Le coach Pablo Correa m'a fait jouer, on est monté en L1, j'ai signé à Monaco qui m'a laissé en prêt à Nancy la saison dernière... Vous avez quitté l'ASNL sur la relégation en L2, avec beaucoup de peine. Cette cicatrice est-elle refermée aujourd'hui ? Non. J'aurais tellement voulu qu'on se maintienne la saison passée. Ça me fait mal de voir Nancy en L2. L'ASNL sera toujours mon club de cœur. Si j'ai le bonheur de jouer la Coupe du Monde, je représenterai un peu Nancy, Toul, mon quartier de la Croix-de-Metz... Quelle équipe rêvez-vous d'affronter en Russie ? Les Bleus ! Oui, je rêve d'un France-Maroc au Mondial ! Un France-Maroc avec beaucoup d'amitié et de joie entre les supporters des deux pays. Je suis né en France, j'ai aussi été sélectionné en équipe de France de jeunes U16 et U17. Emotionnellement, ce serait un moment très, très, très fort. Actuellement blessé, Youssef Aït Bennasser a suivi le match Côte d'Ivoire-Maroc devant sa télé avec des amis marocains. Comme un supporter. Mais au mois de juin, l'ex-Nancéien espère bien chausser les crampons sur les pelouses russes de la Coupe du Monde. Il y a deux gamins de Meurthe-et-Moselle parmi les joueurs marocains auteurs d'une parfaite campagne de qualification pour le Mondial 2018 : le plus ancien Manuel Da Costa (31 ans) né à Saint-Max et le plus jeune Youssef Aït Bennasser (21 ans) natif de Toul. Mais ces deux footballeurs formés à l'ASNL ont manqué le dernier match décisif en Côte d'Ivoire (0-2) pour cause de blessure. Aït Bennasser a eu le malheur de se faire mal aux ischio-jambiers avec Caen quelques jours avant le rassemblement des Lions de l'Atlas. Un pépin physique qui le bloquera à l'infirmerie jusqu'à la fin du mois. « Le sélectionneur Hervé Renard m'a appelé pour me dire qu'il était triste pour moi, cela m'a fait chaud au cœur » raconte le milieu parti de Nancy l'été dernier, « Je lui ai promis d'être le premier supporter de l'équipe devant ma télé pour le match en Côte d'Ivoire et c'est ce qui s'est passé samedi. J'ai vibré avec des amis marocains venus suivre la rencontre chez moi à Caen ! ». Deux jours après la qualification du Maroc pour la Coupe du Monde en Russie, Aït Bennasser n'était toujours pas redescendu de son nuage de bonheur quand nous l'avons joint au téléphone. Le héros du quartier de Toul-Croix-de-Metz s'est confié avec la gentillesse et la spontanéité qui l'accompagnent depuis ses débuts pros à Nancy, en 2015. « Mustapha Hadji, c'était l'idole de mon papa » Que représente pour vous cette perspective de jouer le Mondial 2018 avec l'équipe nationale du Maroc en Russie ? C'est dur de trouver les bons mots, la qualification est déjà une grande joie et une fierté immense pour tous les Marocains. Mais le mois de juin, ce n'est pas tout de suite. Il faudra que je continue à être performant avec le Stade Malherbe de Caen pour avoir cette chance incroyable de vivre une Coupe du Monde sous les couleurs du Maroc. Si j'ai choisi d'être prêté par Monaco à Caen cet été, c'est justement pour avoir du temps de jeu en pensant à ce Mondial. La dernière participation du Maroc à une Coupe du Monde, c'était en 1998 en France... (Il coupe) Et j'avais à peine deux ans ! Mais je connais presque tout du parcours du Maroc dans ce Mondial 1998, ma famille m'en a beaucoup parlé, j'ai aussi souvent revu des images, je me souviens notamment de ce but inscrit par Mustapha Hadji à Montpellier contre la Norvège. Mustapha Hadji (le grand frère de Youssouf Hadji), c'était l'idole de mon papa. Et maintenant, il est mon entraîneur adjoint en sélection. C'est beau ! Ça montre le chemin parcouru ! « L'ASNL sera toujours mon club de cœur » Si on vous avait prédit tout ça il y a trois ans, l'auriez-vous cru ? J'avais confiance en moi mais je ne pensais pas que tout irait si vite. Lors de la saison 2014-2015, certaines personnes à l'ASNL se demandaient même s'il fallait me garder et m'offrir un premier contrat professionnel... Heureusement pour moi, j'ai eu la chance de signer pro et tout s'est enchaîné. Le coach Pablo Correa m'a fait jouer, on est monté en L1, j'ai signé à Monaco qui m'a laissé en prêt à Nancy la saison dernière... Vous avez quitté l'ASNL sur la relégation en L2, avec beaucoup de peine. Cette cicatrice est-elle refermée aujourd'hui ? Non. J'aurais tellement voulu qu'on se maintienne la saison passée. Ça me fait mal de voir Nancy en L2. L'ASNL sera toujours mon club de cœur. Si j'ai le bonheur de jouer la Coupe du Monde, je représenterai un peu Nancy, Toul, mon quartier de la Croix-de-Metz... Quelle équipe rêvez-vous d'affronter en Russie ? Les Bleus ! Oui, je rêve d'un France-Maroc au Mondial ! Un France-Maroc avec beaucoup d'amitié et de joie entre les supporters des deux pays. Je suis né en France, j'ai aussi été sélectionné en équipe de France de jeunes U16 et U17. Emotionnellement, ce serait un moment très, très, très fort.