Le Raja de Casablanca est certainement le club le plus populaire du Maroc grâce à son palmarès mais également grâce un grand public, toujours fidèle. Le RAJA Club Athletic est aussi un club prestigieux : * Par les hommes (comme le Père JEGO ou maîtres SEMLALI et BOUABID) qui l'ont encadré ; * Par ses grands joueurs (comme Feu PETCHOU, DOLMY, HOUMANE, BASSIR et tant d'autres); * Par ses nombreux titres (un dizaines de titres nationaux, 3 titres africains, une super coupe et une participation à la coupe du monde) ; * Par ses grands entraîneurs (SAADANE, HALILHODZIC, Henri MICHEL, feu BLINDA, M'hamed FAKHER et FATHI JAMAL),… LES RESPONSABILITES ACTUELLES DU RAJA Un club aussi prestigieux a de nombreux devoirs, d'abord envers son public qu'il ne doit pas décevoir, puis envers le football national dont il est une des locomotives. Présent sur plusieurs fronts (Championnat, coupes africaines, etc.), le Raja est le club qui a le plus de moyen pour ramener un coupe africaine, cette saison et redorer le blason terni du football national. C'est donc légitime que le club se renforce en faisant des recrutements, parfois coûteux et parfois contestables. DES RECRUTEMENTS LEGITIMES MAIS UNE POLITIQUE À REVOIR Dans ses recrutements, le club doit viser à se renforcer en maintenant un équilibre au sein du groupe afin qu'il reste mobilisé; Or, ce qui a l'air d'être appliqué par les dirigeants actuels du RAJA, c'est la vieille politique marocaine de «DERRA» qui consiste à créer une concurrence pour tous les postes clé. Cette politique est en train de nuire au club. En effet, en recrutant JARMOUNI, on a sacrifié ATABA et d'autres bons gardiens qui attendaient leur chance. En réintégrant JRINDOU, on a perdu AYNI. Les progrès de SALHI et de NAJDI ont fait que les dirigeants se sont facilement passés d'ALLOUDI. Et la dernière, c'est la titularisation de SLIMANI qui est en train de pousser BELAKHDAR vers la sortie. C'est un jeu dangereux que joue le RAJA qui risque de manquer d'effectif valable d'ici la fin de saison qui s'avère très chargée. LE DEFICIT EN COMMUNICATION Le Raja doit revoir sa politique car, se renforcer c'est important mais il ne faut pas que cela se fasse sur le dos des espoirs, de NOS ESPOIRS Les dirigeants de clubs doivent savoir manager et l'une des règles de base du management, c'est que tout changement doit être accompagné d'une rigoureuse campagne de communication pour maintenir la mobilisation des troupes. Cette opacité qui a déjà fait beaucoup de dégâts au sein de l'équipe nationale, va-t-elle également perturber nos grands clubs ?