Dans une interview accordée à So Foot, à paraître ce jeudi, Bernard Lama n'y est pas allé de main morte avec certains de ses anciens coéquipiers. Le premier à en prendre pour son grade : Fabien Barthez. "Barthez, c'est un bon soldat! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque, mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football", balance Bernard Lama dans les colonnes du magazine. L'ancien portier des Bleus aux 44 sélections ne s'arrête pas là. "Avec Fabien, on s'entendait bien sans être potes. Les gens ont monté ce truc. Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama : des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu de Barthez", déplore-t-il. Autre cible de Bernard Lama : Luis Fernandez, son entraîneur au PSG entre 1994 et 1996. Le gardien estime qu'il n'est qu'un "entraîneur de coupes", mais pas un "entraîneur de stabilité". "C'était le folklore. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage. Dans la gestion humaine, il était à côté de la plaque", juge l'ancien international dans So Foot. Outre Fabien Barthez et Luis Fernandez, Bernard Lama ne garde pas non plus de souvenirs mémorables de l'Italien Marco Simone ni du défenseur allemand Christian Wörns. "Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire, mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel", a-t-il lancé, les accusant également "de la jouer perso". Rhabillé pour l'hiver, il ne fait pas de doute que les intéressés ne manqueront pas de répondre aux attaques de Bernard Lama. Par ailleurs, Christophe Dugarry a tenu à répondre sur les ondes de RMC mardi soir aux propos de son ancien partenaire de sélection tout en précisant qu'il n'était « pas vraiment étonné » . Morceaux : « Il y a peut-être un peu d'aigreur aussi de ne pas avoir participé à cette Coupe du monde. Je trouve ça quand même assez moyen de sortir des trucs comme ça, a affirmé Dugarry. (...) Que c'est méchant, tout ça. C'est de la méchanceté gratuite. Tu as l'impression qu'il en a accumulé et qu'il avait besoin de le sortir. C'est qu'il devait être un peu dans un mal-être. (...) Je trouve ça dommage de raconter des choses comme ça qui n'ont pas vraiment d'intérêt. »