Une source proche de Zaki, et citée par le quotidien Al Akhbar, affirme que l'ancien coach a refusé depuis son limogeage de s'exprimer ou d'accorder la moindre déclaration, de peur d'être accusé de vouloir semer la zizanie et de perturber l'équipe nationale. La même source ajoute que jusqu'à présent, Zaki ne demande qu'à recevoir toutes les compensations financières que lui doit la fédération, mais cette dernière refuse. Il décline au passage l'offre de la FRMF de faire partie de son staff technique. Cette offre est en effet considérée par l'ancien patron de l'équipe nationale comme un rabaissement de son parcours en qualité d'entraîneur, jalonné par de « remarquables réalisations ». Al Akhbar précise qu'il n'est pas exclu que Zaki porte l'affaire devant les instances de la Fédération Internationale de Football, surtout après la résiliation de son contrat par la FRMF de manière unilatérale et le versement dans son compte de 150 millions de centimes. Or, le communiqué de la FMRF était clair sur ce point: « Après plus de 20 mois d'instabilité et des résultats incertains, la Fédération est parvenue à un accord avec Badou Zaki, amenant à résilier son contrat par consentement mutuel. » En attendant de voir plus clair dans ce feuilleton, le quotidien affirme que Zaki n'a pas du tout apprécié les déclarations et sorties médiatiques du président de la Fédération, Faouzi Lakjaâ, à son sujet, sur son rendement et sur l'atmosphère qui régnait au sein de l'équipe nationale. Zaki, qui estime que Lakjaâ n'a pas à interférer dans son travail, dit avoir réussi à mettre de l'ordre et à bannir certains comportements au sein de l'équipe nationale.