A quelques jours du coup d'envoi du tournoi, l'homme au brassard est bien décidé à y faire bonne figure. "Le Raja est un club à dimension internationale et il ne faut pas oublier qu'il a été la première équipe africaine à participer à la Coupe du Monde des Clubs, en 2000", rappelle le joueur de 29 ans au micro de FIFA.com. "Personnellement, je suis heureux de disputer pour la première fois une compétition internationale de ce niveau et j'espère que nous ferons de notre mieux". L'objectif du club dans cette compétition qui se déroule à domicile est de faire mieux qu'en 2000, où il a essuyé trois défaites face à Corinthians, au Real Madrid et à Al Nasr. "Notre appétit sera énorme compte tenu de la première participation", annonce le meilleur joueur de la saison 2010/11. "Si vous interrogez un Marocain sur l'édition 2000, il évoquera le duel face au Real Madrid, dont on parle encore sur les réseaux sociaux et qui demeure la vidéo sportive la plus vendue au Maroc. Nous n'oublierons jamais ce match où nous avons démontré que nous étions une équipe de niveau international face à Fernando Hierro, Iker Casillas et les autres stars madrilènes." Un adversaire bien connu, un autre un peu moins Des stars, Moutouali et les supporters marocains espèrent en rencontrer s'ils parviennent à croiser la route du Bayern Munich. Mais la réalisation de ce rêve passe d'abord par une victoire face au club néo-zélandais d'Auckland City. "Nous allons déjà essayer de gagner le premier match, puis le quart de finale et la demi-finale !", répond-il le sourire aux lèvres. "Si nous atteignons la finale, nous ferons tout pour défendre la réputation du Raja et du football marocain. Je souhaite que ce rêve devienne réalité et que nous affrontions la plus prestigieuse équipe du monde. Ce serait merveilleux de jouer face à Franck Ribéry, Arjen Robben et les autres grands joueurs du club bavarois." Pour l'entrée en lice le 11 décembre, l'ancien joueur d'Emirates reconnaît en savoir beaucoup moins sur Auckland City, qui pourtant participé quatre fois à la Coupe du Monde des Clubs. "Pour être franc, je ne connais rien de cette équipe, mais ses nombreuses participations à la Coupe du Monde démontrent qu'il s'agit d'une formation de niveau international", admet Moutouali. "Le match d'ouverture ne sera donc pas facile, mais nous espérons le réussir pour aller le plus loin possible dans la compétition. Les joueurs, le staff technique et les dirigeants souhaitent faire mieux que par le passé. Pour cela il faut bien se préparer, étudier le jeu de l'adversaire et le respecter. Tout le monde nous voit vainqueurs face à Auckland City mais cela est présomptueux". Aujourd'hui, le milieu de terrain du Raja se sent capable de mener l'équipe avec succès dans cette grande compétition, mais s'en remet à l'arme collective. "Ce n'est pas uniquement à Mouhcine Moutouali de faire la différence", prévient-il. "Si mes coéquipiers sont dans leur forme habituelle, nous obtiendrons de bons résultats. Sans eux, je ne peux rien faire car ils sont ma force."