Le Maroc a l'ambition de succéder au Qatar. En 2022, ce petit émirat organisera la Coupe du monde de football. Le royaume parie sur 2026, une édition pour laquelle le continent africain serait favori. Le site arabophone Kooora.com, avance que la FRMF dirigé par Ali Fassi-Fihri est sur le point de présenter, en ce sens, une demande à la FIFA présidé par l'inamovible Joseph Blater. Cela serait, alors, la cinquième tentative après les revers subis en 1994, 1998, 2006 et 2010. Un record au niveau mondial. Une demande qui sera au cœur de la réunion, maintes fois reportée et prévue mi-mai, du bureau fédéral. Kooora.com estime qu'il s'agit là d'une carte entre les mains du président de la Fédération royale marocaine de football en vue de rallier le maximum de membres à sa réélection. Un objectif qui semble difficile à réaliser, sachant que durant la présidence de Fassi-Fihri, le football marocain a enregistré ses pires performances, surtout avec le sombre passage d'Eric Gerets à la tête du Onze national et ses clauses de confidentialités. Sauf qu'au Maroc, spécificité oblige, d'autres paramètres entrent en jeu dans le choix du président de la FRMF. Profiter du mondial des clubs mais en face il y a le Mexique, les Etats-Unis et la Chine Outre l'enjeu personnel pour Ali Fassi-Fihri, qui mise sur un second mandat et pourquoi pas un troisième à la tête de la FRMF, le Maroc, est depuis quelques semaines, la destination de délégations de la FIFA, venues inspecter les stades devant abriter les deux éditions du mondial des clubs de 2013 et 2014. Sur ce point le royaume a quelques atouts en sa faveur. Une organisation réussie de ces événements sera sûrement un avantage dans le dossier de la candidature marocaine pour le mondial 2026. Si dans sur le continent africain aucun prétendant ne s'est encore manifesté, le Mexique a déjà exprimé son intention d'accueillir pour la troisième fois la prestigieuse compétition, après les éditions de 1970 et 1986. Les Etats-Unis pourraient succomber à la même tentation que leur voisin du sud, et rééditer l'exploit de 1994. La Chine, au compteur encore vierge, serait également dans les starting-blocks.