Sept candidats artisans ont quitté la compétition lors du prime du mardi 16 novembre, les 21 artisans restant vont voir les exercices se corsaient lors de ce prime. Beaucoup de surprises les attendent. Les jurys ont choisis de compliquer la compétition en prévoyant une épreuve surprise pour voir leur capacité à travailler ensemble et à innover. Les 21 candidats restant doivent mettre les bouchées doubles et faire face à des demandes de plus en plus exigeantes du jury. Sans concession, celui-ci complique les exercices et cherche à tirer le maximum de ces jeunes artisans. Il s'agit maintenant de leur demander de travailler ensemble sur des thèmes. L'exercice qui peut paraître simple implique que chacun y mette une pointe de créativité et comprenne le contenu du thème, la culture et le sens de l'imagination aidant. Les jurys attendent beaucoup de ces artisans du futur. L'émission est produite par Med Production et soutenu par la BCP, l'OCP, l'ONMT et Suzuki. Réalisée par 2M en partenariat avec le Secrétariat d'Etat auprès du Ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargé de l'Artisanat Sanaât Bladi – Al Jil Al Jadid encourage la créativité et l'innovation et met les jeunes artisans au devant de la scène. Mahdi Naïm (designer et membre du jury) Il donne du piment à l'émission. Plein d'énergie et d'enthousiasme et conscient de son potentiel créatif, Mahdi Naïm architecte, ingénieur en génie civil et designer, compte aller plus loin dans son parcours artistique, en assurant une bonne place dans la cour des grands. - Après un bon parcours en France, pourquoi avez-vous choisi de revenir au Maroc ? Chaque être humain à sa propre nature et ma nature c'est d'être un marocain. Donc c'est une façon de se réconcilier avec soi-même et d'assumer son rôle. Je pense que la Maroc a besoin de tous ses enfants, comme ses enfants ont besoin de lui. - Pour vous, quelle est la place du design au Maroc ? Je pense qu'on n'a pas encore atteint notre vitesse de croisière, mais l'agitation et l'effervescence sont là. L'expérience « Sanaat bladi, nouvelle génération » a prouvé que le design comme moyen de conceptualisation est de réponse efficace. Donc je pense que déjà cette émission est un vrai préambule pour la culture du design au Maroc. - Quelle a été la relation de Mahdi Naim avec l'artisanat avant de venir à l'émission ? Dans le procès design, le commencement est artisanal. C'est ce qu'on appel la phase prototypage. Depuis que j'ai débarqué au Maroc, le rapport avec les artisans s'est établi automatiquement. On a travaillé sur des choses intéressantes et je pense qu'on continuera à travailler dans ce sens. - Comment est-ce que vous avez vécu cette expérience ? C'est la contradiction humaine qui est fascinante dans cette expérience. Je suis le plus jeune des membres du jury. Et il y a eu des moments ou j'ai senti le conflit générationnel. Je suis désigner rationaliste, entouré d'artisans très passionnés de leur travail. Ce n'était pas évident de leur intégrer un nouveau mode de pensée ouvert, qui n'a peur ni changement ni du futur. En terme d'échange, c'était très intéressant. Ces artisans m'ont aussi transmit les valeurs humaines qu'ils portent. Et je me dis que c'est dommage de mettre cette responsabilité du patrimoine sur le dos de l'artisan. Il faut l'aider et le soutenir et essayer de le connecter avec des modes de vie différentes pour qu'il puisse aller vers l'avant. - Après ces semaines de travail, pensez-vous qu'il y a eu un vrai changement dans la méthode de travail des candidats ? Le début est toujours difficile. Au départ ils étaient trop timides, ce qui influençait sur leurs productions créatives. Lors du casting on avait fixé un métier pour l'innovation, mais aujourd'hui je constate que l'innovation existe dans toutes les filières de l'émission. - Quelle est votre conception du design ? Pour moi le design n'est pas une quête pour le bout, pour se la jouer artiste ou se dire créateur. Pour moi le design est un moyen qui permettra à notre économie de devenir plus compétitive. - Quelles sont les différentes étapes nécessaires pour créer un objet design ? Pour moi le processus de design ne se limite pas qu'au résultat tout seul. Pour mes créations, ce que je cherche c'est une idée bien équilibrée entre son concept, sa réalisation et sa commercialisation. - Avez-vous d'autres projets en vue ? Je travaille sur un projet pour le festival international du film de Marrakech (FIFM). Il s'agit de présenter une collection réalisée en collaboration avec les professeurs et les étudiants du centre artisanal de la ville de Meknès. Dans ces objets on va essayer d'intégrer quelques techniques artisanales sous une forme nouvelle. Bio express Né à Essaouira en 1977, Mahdi Naïm est créatif depuis son plus jeune âge. A 5 ans, il passait son temps libre à fabriquer tout ce qui lui passait par la tête avec de simples Lego. En grandissant, il s'est passionné pour le modélisme, pour l'électronique et pour l'aérodynamique mais finalement devenu architecte et ingénieur en génie civil. Il a travaillé pour de grands cabinets d'architectes comme l'Atelier Jean Nouvel et des sociétés spécialisées en ingénierie tel qu'Ingerop ou Systra pendant 8 ans, avant que sa passion pour l'art contemporain et le design le pousse à devenir designer et à créer son label «The Close Galerie». A son retour au Maroc, il a crée l'atelier IDA, à Casablanca. A été sept fois récompensé par le site Design And Design pour la table OMNI (Objet Meublant Non Identifié), Zakia Deckchair, Pulp Lounge Chair, Tomoko Lounge Chair, Tanger et Mock. A participé en 2009 à l'évènement Maroc Collection organisé aux Galeries Lafayette à Paris. Mahdi Naïm est représenté par Dar en Art, le site internet qui fait la promotion de la création marocaine contemporaine en France et à l'étranger. Un nouveau concept… de nouvelles émotions Des jeunes talents sous les feux de la rampe, des créations sublimes, de l'émotion, un concept original et divertissant… Bienvenue dans Sanaât Bladi – Al Jil al Jadid. Un nouveau programme-événement qui part à la découverte des jeunes talents qui font honneur au génie de l'artisan marocain, qui perpétuent la tradition, qui innovent et qui créent des objets d'une rare beauté. Avec Sanaât Bladi – Al Jil al Jadid, 2M confirme ainsi son réel engagement pour une télévision citoyenne qui renforce la proximité avec ses téléspectateurs à travers la production de programmes innovants qui fédèrent des millions de marocains. Une télévision qui est fière de pouvoir contribuer à faire révéler l'immense potentiel de talents et de compétences que recèle notre pays. Communiqué de presse