Le premier prime éliminatoire de l'émission «Sanaat bladi» aura lieu ce mardi 16 novembre à 21 heures 30 sur 2M. Sept candidats seront sélectionnés pour intégrer Dar El Hadara, ou la Maison de la civilisation. Ils étaient 28 candidats au départ, ils ne seront plus que 21 à partir de ce mercredi 17 novembre. C'est-à-dire le lendemain du premier prime éliminatoire. On l'aura compris, il s'agit de l'émission télévisée «Sanaat bladi», diffusée actuellement sur 2M. Lors de ce prime de ce mardi 16 novembre, sept candidats seront sélectionnés pour intégrer Dar El Hadara. Depuis 15 jours, les artisans travaillent dur, puisque les délais sont serrés et que les membres du jury leur ont demandé de relever un nouveau défi, à savoir la réalisation d'un objet structuré autour de plusieurs formes : triangle, carré, rond. Sous l'impulsion des coachs, ils essayent d'ajouter l'innovation à un savoir-faire dont ils disposent, puisqu'ils ont été sélectionnés pour leurs talents. Ils sont confiants et se sont découverts durant les 15 jours qu'ils ont passés ensemble. Lors du prime précédent, le jury a lancé quelques avertissements aux candidats et quelques mises en garde. Ils ont dû redoubler d'efforts, mais seront-ils suffisants pour leurs permettre de passer cette étape. Que gagnent-ils ? C'est une surprise, les candidats ne le savent pas encore. Mais une chose est sûre,c'est qu'ils vont profiter d'un accompagnement car le concept de «Sanaat bladi Jil jadid», c'est d'apprendre à ces jeunes à respecter les délais et la qualité et à innover. Pour le jury, il s'agit de donner à ces jeunes la chance de représenter la jeune génération d'artisans, mais également de leur inculquer des principes de rigueur. Entretemps, la vie des candidats est ponctuée de plusieurs évènements. Mariée il y a quelques années, l'une des candidates, vient d'apprendre qu'elle est enceinte de quelques mois. Il s'agit de Fatima Taybi, de la ville d'Oujda, participant dans la catégorie vannerie. «Lors de cette aventure, je vois mes deux rêves se réaliser. Celui de devenir maman ainsi que d'être parmi les candidats sélectionnés pour participer à l'émission «Sanaat bladi». Ce sont deux bonnes nouvelles qui me pousseront à aller de l'avant et montrer mon savoir-faire à ma famille, au jury ainsi qu'à tous ceux qui m'ont fait confiance», a-t-elle confié aux organisateurs. Une autre candidate dans la section vannerie n'a, quant à elle, pas pu poursuivre la compétition. Il s'agit de Ilham Ouardi. Sélectionnée par le jury lors du casting qui s'est déroulé dans la ville de Rabat, cette dernière, également dans la catégorie vannerie, n'a pas pu continuer l'aventure pour des raisons personnelles. Pour la remplacer, les membres du jury ont dû faire appel à Mohamed Erroukaa de Tanger, qui figurait sur la liste des candidats. Un jeune étudiant en baccalauréat qui a intégré le monde de l'artisanat grâce à son père. Mohamed Erroukaa a pu convaincre le jury grâce à un objet qu'il a réalisé il y a presque 6 ans. «Il s'agit d'une chaise que j'ai faite lorsque j'apprenais le métier. Je la garde toujours comme souvenir. J'ai dû juste y amener quelques retouches et la présenter lors du casting», a-t-il confié au staff de « Sanaat bladi ». Ilham Ouardi de Rabat, dans la catégorie vannerie, n'a pas pu continuer l'aventure pour des raisons personnelles. Pour la remplacer, le jury a dû faire appel à Mohamed Erroukaa de Tanger.