Rabat, Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, a présenté, mardi, devant la commission de l'agriculture et des affaires économiques à la Chambre des conseillers, le projet de loi n 52-09 relatif à la création de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture. En vertu de ce projet de loi, l'Agence a pour mission notamment de promouvoir le développement de l'aquaculture nationale à travers sa participation à la mise en oeuvre de la politique de gouvernement en la matière et la proposition de plans d'actions spécifiques en application des orientations contenues dans la stratégie nationale halieutique ainsi que du cadre réglementaire y afférent. Intervenant à cette occasion, M. Akhannouch a indiqué que cette agence assurera le suivi de la mise en oeuvre de la stratégie nationale en matière de développement de l'aquaculture en vue d'en faire un solide pôle de production qui participe à l'augmentation de la production maritime nationale et la promotion économique ainsi que la mise en oeuvre d'une politique nationale dans ce domaine. Cette structure veillera également à la promotion des investissements en aquaculture et l'octroi et le renouvellement des autorisations, a-t-il ajouté. Passant en revue les potentialités du Royaume dans le domaine de l'aquaculture, notamment les conditions climatiques adéquates et la proximité des marchés européens, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de placer l'aquaculture au centre de la stratégie d'Halieutis pour la promotion de la pêche maritime. La production en aquaculture devrait atteindre près de 200.000 tonnes à l'horizon 2020 contre 500 tonnes actuellement, avec une contribution au PIB à hauteur de 13,6 milliard de dirham pour les différentes activités maritimes, a fait savoir le ministre. Lors de la discussion du projet, les conseillers ont mis l'accent sur la valeur ajoutée de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture en matière de promotion des investissements et le développement du secteur de la pêche maritime. Ils ont appelé, par la même occasion, à l'accompagnement des investisseurs par le biais de la formation, en s'appuyant notamment sur des cahiers de charge aux objectifs précis mais aussi sur la qualification des ressources humaines et la lutte contre la pollution dans les sites d'aquaculture.