Aziz Akhannouch a exposé, lundi, devant une commission parlementaire les grandes lignes du Plan «Maroc vert». Les grandes lignes du Plan «Maroc vert» qui vise la promotion de l'agriculture nationale et le renforcement de la compétitivité, ont été exposées, lundi à Rabat, par le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch devant les membres de la commission de l'Agriculture et des Affaires économiques à la Chambre des conseillers. Le Plan «Maroc vert» repose sur plusieurs axes visant, entre autres, à faire de l'agriculture le principal moteur de croissance de l'économie nationale sur les 15 prochaines années et à rompre avec la vision traditionnelle opposant agriculture moderne et agriculture à caractère social. Le Plan, qui se propose également de mettre en place une stratégie adaptée à l'ensemble des acteurs et leur agrégation, vise également la promotion de l'investissement privé à travers l'accompagnement des acteurs concernés en cas de besoin et l'adoption d'une approche contractuelle pour la réalisation des projets. Il repose également sur le développement d'une agriculture performante, adaptée aux règles du marché en vue de générer un maximum d'investissements privés autour de nouveaux modèles d'agrégation, portés par des investisseurs à forte capacité managériale, la reconversion des exploitants fragiles de la céréaliculture à des productions à plus forte valeur ajoutée, et sur la création de revenus complémentaires pour les exploitants vulnérables autour du développement accéléré des produits du terroir. Une Agence de Développement Agricole (ADA) sera créée afin de mettre en oeuvre le «Plan Maroc vert», jouer le rôle d'intermédiaire entre l'agriculteur, l'investisseur et l'administration et de définir le cadre organisationnel des professionnels du secteur.